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Houet/Lutte contre le terrorisme : Les journalistes appelés à « un sens élevé » de responsabilité sociale
Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a appelé lors de son séjour du 15 au 19 mars 2023 à Bobo-Dioulasso, les journalistes à ‘’un sens élevé’’ de responsabilité sociale, dans le cadre de l’exercice de leur métier afin de contribuer davantage à la lutte contre le terrorisme qui sévit le Burkina Faso depuis 2016.
Dans un contexte difficile caractérisé par la crise sécuritaire et la prolifération des fake news, la désinformation et les discours de haine sur les réseaux sociaux, la tâche des professionnels de l’information et de la communication devient plus complexe.
C’est pour trouver le juste milieu dans une telle situation que le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a échangé avec les journalistes sur leur responsabilité sociale dans l’exercice de la profession.
Pour le premier responsable de l’organe de régulation de l’information et de la communication, dans cette situation de « crise grave, l’on doit faire en sorte que les médias professionnels soient plus forts pour diffuser une information saine et vraie ».
A la question de savoir quel type de journaliste, a-t-on besoin pour faire face à la crise sécuritaire difficile, le président du CSC dit renvoyer les professionnels des médias à « leur lourde responsabilité sociale en plus du respect de l’éthique et de la déontologie du métier ».
« Ce que chacun de nous publie ou diffuse peut aider le pays dans cette crise. Nous sommes désormais tous responsables dans cette situation. Avant de publier ou de diffuser, il faut réfléchir par deux fois sur la portée positive ou négative du message ou de l’information. Si ce message peut aider à sortir de la situation, il faut publier. Dans le cas contraire, abstenez-vous », a souhaité M. Bamogo.
Rappelons que la crise sécuritaire que traverse le pays a occasionné plus 1,8 millions de personnes déplacées internes et des centaines de centres de santé et scolaires fermés.
Abdoulazize Bamogo a indiqué que le Burkina Faso compte plus de 2 000 000 d’abonnés des réseaux sociaux qui diffusent à longueur de journée, des millions d’images, de messages et d’informations sur les différentes plateformes.
Conscients de cette responsabilité sociale pour une sortie de crise, les journalistes de Bobo-Dioulasso, par la voix du président de l’Union des journalistes, communicateurs et correspondants de presse des Hauts-Bassins, Moutamou Kani, ont souhaité un accompagnement du CSC pour des formations adaptées à cette situation.
Le président du CSC a par ailleurs invité les quelques 2 000 000 abonnés des réseaux sociaux à faire preuve de responsabilité dans tout ce qu’ils diffusent ou publient sur leurs pages afin d’aider le pays à sortir du terrorisme.
En marge de ce séjour, le Président du CSC a rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières, religieuses, et administratives de la ville de Sya, et à certains organes de presse pour partager la vision de l’institution de régulation de l’information.
Agence d’information du Burkina
KF/ho/bz/ata
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