Burkina-Presse-Revue
Burkina : Rupture collective du jeûne et insécurité au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou 6 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de la rupture collective du jeûne et la fermeture des écoles due à l’insécurité au Burkina.
« Insécurité au Burkina : 6.334 écoles fermées à la date du 31 mars 2023 », titre à sa Une le doyen des quotidiens privé l’Observateur Paalga.
Le journal informe qu’à la date du 31 mars 2023, 6.334 écoles, réparties dans 11 régions sur les 13 régions du Burkina, sont fermées du fait de l’insécurité, soit une hausse de 200 établissements par rapport aux mois précédents.
Le doyen des quotidiens ajoute que les régions à fort défi sécuritaire actuel sont : le Sahel, l’Est, le Nord, le Centre-Nord, la Boucle du Mouhoun, le Centre-Est, le Sud-Ouest, les Cascades, les Hauts-Bassins, le Centre-Sud, et le Centre-Ouest (11 régions sur 13).
Sous un autre angle, « Rupture collective de jeûne : musulmans et catholiques en communion », titre à sa Une Sidwaya.
Le journal renseigne que la Ligue islamique pour la paix (LIP) et la communauté catholique ont organisé une rupture collective du jeûne le mercredi 5 avril, à l’archevêché de Ouagadougou.
Le quotidien public rapporte les dires du cardinal qui a affirmé que « nous sommes un pays en quête de réconciliation, de justice et de paix. Un tel geste est un signal fort pour dire que nous sommes un, les grains d’un même panier ».
Sous un autre volet, le journal privé L’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso affiche à sa manchette : « Problème récurrent des intrants : il faut sauver les entreprises nationales ».
Le journal affirme que la SN-Citec serait confrontée au problème récurrent des intrants.
Selon le quotidien bobolais, la SOFITEX n’aurait pas fourni suffisamment de graines de coton pour la production de son huile qui figure parmi les meilleures sur le marché.
L’Express du Faso informe que ce problème d’approvisionnement n’est pas nouveau.
Le quotidien bobolais estime qu’une convention entre la SOFITEX et la SN-Citec devrait lui garantir annuellement le stock de graines dont a besoin cette société.
Agence d’information du Burkina
FD-ft/wis