Ce 12 mai 2023, le Burkina Faso a commémoré en différé la Journée internationale des monuments et des sites patrimoniaux. La cérémonie marquant cette célébration a été présidée par Jean-Emmanuel Ouédraogo, le ministre en charge de la Culture et du Tourisme.
Chaque 18 mai, le monde célèbre la Journée internationale des monuments et des sites patrimoniaux. Cette année, elle est célébrée en différé au Burkina Faso, ce 12 mai 2023, par le Comité national du conseil international des monuments et des sites (ICOMOS).
Cette célébration en différé entre dans le cadre du mois du patrimoine burkinabè et vise à rendre hommage aux acteurs impliqués dans la sauvegarde et la protection des sites patrimoniaux, selon Bély Hermann Abdoul Karim Niangao, président de l’ICOMOS.
Dans la pratique, la célébration a été symbolisée par un atelier placé sous le thème : « Le patrimoine culturel comme facteur de résilience au Burkina Faso ».
« Nous allons assister donc à trois communications, qui vont un peu parler de la situation du patrimoine culturelle au Burkina Faso compte tenu de la crise sécuritaire », a indiqué le président de l’ICOMOS.
Parlant de l’insécurité au Burkina Faso, Bély Hermann Abdoul Karim Niangao a fait savoir que des mesures ont été prises pour renforcer la protection et la sécurisation des sites patrimoniaux, objets de menaces. « Il y a des sites qui font l’objet de violence aujourd’hui, mais pour des raisons techniques et sécuritaires, je préfère ne pas citer d’exemple. (…) Nous avons engagé un processus avec nos partenaires internationaux pour nous aider à renforcer la protection de ces sites-là au niveau national », a fait savoir Bély Hermann Abdoul Karim Niangao.
Notons que c’est le ministre en charge de la Culture et du Tourisme Jean-Emmanuel Ouédraogo qui a présidé l’activité. Il a invité les acteurs du patrimoine à s’impliquer pour la préservation et la valorisation du patrimoine culturel ainsi que des valeurs culturelles afin de faire face aux menaces d’ordre sécuritaire et naturelle. Il juge que le patrimoine est un socle pour la résilience de la population.
« Il nous faut repartir, nous recentrer vers notre patrimoine qui est à tous les niveaux le témoin de nos valeurs, le témoin de nos identités. (…) Il convient aujourd’hui de s’arrêter et de s’interroger sur les voies et moyens pour pouvoir sauvegarder de façon durable ce patrimoine-là parce que la disparition de ce patrimoine serait tout simplement la disparition de nos repères, la disparition de nos valeurs et de notre identité », a-t-il laissé entendre.
Lazard KOLA
Faso7
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