<div class="index-title"></div>
<h3>Le cadre « Deux heures pour nous, deux pour Kamita » a célébré ses 10 ans d’anniversaire, ce samedi 13 mai 2023 à Ouagadougou. Ce fut l’occasion pour les membres de cette organisation de dresser le bilan de leur parcours.</h3>
<p>Au cours de la célébration, Lianhoué Imhotep Bayala, secrétaire général du cadre a fait savoir qu’en une décennie, « Deux heures pour nous deux heures pour Kamita » (2HK) a organisé plus de 160 conférences au Burkina Faso et dans d’autres pays ; abordé 2000 thèmes ; exploité un champ agricole ; ouvrir un restaurant et conscientisé plusieurs étudiants pour une Afrique décolonisée et décomplexée.</p>
<p><em><strong>« La tâche essentielle pendant ces 10 ans, c’était de nous produire une ressource humaine de qualité à même d’adresser les défis africains. Nous avons travaillé sur les mots d’ordre de la décolonisation des mentalités, sur des mots d’ordre de décomplexer l’Africain face au monde et face à ses responsabilités devant l’histoire »</strong></em>, a indiqué le secrétaire général de 2HK.</p>
<p>Un panel a été organisé à l’occasion de cet anniversaire. Il a été animé entre autres par Dieudonné Zoungrana, directeur de publication du journal Aujourd’hui au Faso, sous le thème : « <strong>Rôle et place d’intellectuels africains face au défi sécuritaire dans le Sahel</strong> ». Selon le panéliste, l’intellectuel sahélien doit prendre position face à la crise sécuritaire que traversent les pays du Sahel, en jouant son rôle de conscientisation et d’action pour lutter contre le terroriste.</p>
<p><span><strong>« L’intellectuel sahélien doit être là où il est, un VDP »</strong></span></p>
<p>Pour aller plus loin, Dieudonné Zoungrana a déclaré que l’intellectuel sahélien doit se porter volontaire pour la défense de sa patrie (VDP).</p>
<p><em><strong>« Je pense qu’aujourd’hui, il fallait camper le décor en disant que l’intellectuel sahélien qu’il soit du Mali ou du Burkina Faso doit prendre position. Prendre position, c’est quoi ? Qu’il écrive dans un journal, qu’il fasse des conférences, il doit prendre position. Ça peut ne pas plaire, mais en même temps aussi, il doit passer à l’action. (…) L’intellectuel sahélien doit être là où il est, un VDP. Il doit prendre une position qui aide à lutter contre cet ennemi qui nous combat chaque jour »</strong></em>, s’est-il exprimé.</p>
<p><span><strong>Les panélistes-©Faso7</strong></span></p>
<p>Le journaliste Noufou Zougmoré a aussi animé le panel. Sa communication a porté sur le thème : <em><strong>« Place de la culture dans l’autodétermination des peuples africains »</strong></em>. Pour lui, la culture est un moyen qui peut contribuer à lutter contre le terrorisme. <em><strong>« Si nous arrivons à utiliser la culture, elle peut nous permettre d’engranger des victoires et au final, arriver à venir à bout donc du terrorisme »</strong></em>, a-t-il fait savoir.</p>
<p><strong>Lazard KOLA</strong></p>
<p><strong>Faso7</strong></p>
<p>L’article <a href="https://faso7.com/2023/05/13/burkina-faso-le-cadre-deux-heures-pour-nous-deux-heures-pour-kamita-celebre-ses-10-ans/">Burkina Faso : Le Cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » célèbre ses 10 ans</a> est apparu en premier sur <a href="https://faso7.com/">Faso7</a>.</p>
Comments
comments