<p><strong>La 3e édition du festival de la culture San (FESCUSAN) a ouvert officiellement ses portes ce jeudi 25 mai 2023 à Ouagadougou. Ce festival initié par l’Association pour la sauvegarde du patrimoine culturel (ASPC), va se tenir du 25 au 28 mai 2023 et vise à promouvoir la culture San au Burkina Faso à travers toute sa diversité.</strong></p>
<p><strong><em>« La culture San, facteur de résilience et de la cohésion sociale »,</em></strong> c’est sous ce thème que se tiendra durant quatre jours la 3e édition du festival de la culture San sur le terrain de la mairie de Bogodogo. Au programme, ce sont des prestations d’artistes, des danses de masque, des expositions ainsi que bien d’autres surprises qui sont réservées aux festivaliers.</p>
<p>Urbain Toé, président du comité d’organisation du FESCUSAN</p>
<p>Selon Urbain Toé, président du comité d’organisation du FESCUSAN, la tenue de cet événement culturel vise à promouvoir la culture San communément appelée « Samo ». Plus loin, il a indiqué que face à la crise sécuritaire que traverse le pays, ce festival contribue à la promotion de la paix, du vivre ensemble et à la cohésion sociale entre les Burkinabè.</p>
<p>Aussi, cette édition se veut être un rendez-vous culturel et va concerner la promotion de toutes les autres cultures burkinabè, selon Urbain Toé. <em><strong>« Aujourd’hui, la culture est le socle de tout. En se basant sur la culture, nous pensons que tout peut revenir dans l’ordre. Je pense que cette paix que nous recherchons se retrouve dans la culture »</strong></em>, a-t-il indiqué.</p>

<p>Le Gounrousi est la communauté invitée d’honneur de la 3e édition du festival de la culture San. Bienvenue Ambroise Bationo, représentant de la communauté gounrousi à Ouagadougou a fait savoir que les communautés burkinabè dans toutes leurs diversités forment une seule culture. À cet effet, il a ajouté que cette activité doit permettre au pays de recouvrer la paix et la cohésion.</p>
<p><strong><em>« Nous devrons travailler à ce que l’ensemble du peuple burkinabè sache que nous formons un seul peuple, que nous sommes ensemble et qu’aujourd’hui il n’y a plus un 100% mossi ou un 100% gourounsi. Nous sommes tous des métisses et c’est ensemble que nous devons aller de l’avant »,</em></strong> a-t-il laissé entendre.</p>
<p><strong>Cheick Habib Désiré BAYILI (Stagiaire)</strong></p>
<p><strong>Faso7</strong></p>
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