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Certaines ONG sont infiltrées par des agents de renseignement occidentaux et alimentent le terrorisme, Kyelem

<p><strong>Certaines ONG sont infiltrées par des agents de renseignement occidentaux et alimentent le terrorisme&comma; Kyelem<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>Le Premier ministre&comma; Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla&comma; a accordé une audience à une délégation d’Oxfam international&comma; conduite par son Directeur exécutif par intérim&comma; Amitabh Behar&comma; ce mercredi 21 juin 2023&period; L’Organisation non gouvernementale &lpar;ONG&rpar; a plaidé pour la levée de la suspension des transferts monétaires dans certaines régions et pour l’application effective du protocole de Maputo qui oblige les pays à allouer au moins 10&percnt; de leurs ressources budgétaires nationales au développement agricole et rural&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>Oxfam international est une confédération d’une vingtaine d’organisations caritatives indépendantes à travers le monde&comma; et Monsieur Amitabh Behar en est le Directeur exécutif par intérim&comma; depuis le mois d’avril 2023&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour sa première visite officielle&comma; son choix s’est porté sur le Burkina Faso&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Lors de cette audience&comma; il a fait savoir qu’il est présent au Burkina Faso dans le but de s’imprégner de la situation de la crise humanitaire que traverse notre pays&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Oxfam est présente au Burkina Faso depuis les années 70 et œuvre aux côtés de 45 organisations de la société civile et secteur privé&comma; ainsi que de 8 départements ministériels partenaires en faveur d’une vie digne pour les populations pauvres&comma; notamment les jeunes et les femmes&period; Je suis-là pour toucher du doigt la réalité du pays&period; Je me rends compte que cette crise est négligée&period; On n’en parle pas assez&period; Elle n’est pas suffisamment connue des médias au plan international&period; Je suis présent pour qu’ensemble&comma; nous trouvons les voies et moyens pour aider le Burkina Faso&period; Nous comptons également attirer l’attention de la communauté internationale sur le drame humanitaire qui se vit dans le pays »&comma; a-t-il expliqué&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>Par ailleurs&comma; il a profité de cette audience avec le Premier ministre pour formuler deux doléances&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>La première doléance a porté sur la levée de la suspension des transferts monétaires ou cash transfert dans certaines régions du pays&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>A l’entendre&comma; le cash transfert est un outil utilisé par l’organisation pour renforcer l’autonomie de ces cibles en situation de crise humanitaire&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>La seconde doléance est relative à l’application effective du protocole de Maputo par le Burkina Faso&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>« En 2003&comma; à Maputo&comma; la Conférence de l’Union africaine a résolu de mettre en œuvre le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine &lpar;PDDAA&rpar; et les pays se sont engagés à allouer au moins 10&percnt; de leurs ressources budgétaires nationales au développement agricole et rural&period; Le Burkina Faso est loin de remplir cette obligation&comma; avec seulement 5 à 6&percnt; de son budget qui est dédié aux dépenses agricoles »&comma; a-t-il affirmé&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>En ce qui concerne la première doléance&comma; le Premier ministre&comma; Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla&comma; a soutenu que la décision de la suspension des opérations du cash transfert dans certaines régions a été prise&comma; après une enquête des services compétents sur le terrain&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>Puis&comma; il a révélé que les transferts monétaires posent deux problèmes&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De ses explications&comma; le premier problème relatif au cash transfert est la promotion de la « culture de la paresse et de la fainéantise »&comma; en ce sens que des bénéficiaires optent pour la facilité&comma; en refusant de travailler&comma; ne comptant que sur les transferts monétaires pour vivre&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Comme second facteur qui a milité à la suspension du cash transfert&comma; le Chef du Gouvernement a déclaré qu’après des enquêtes approfondies&comma; il a été décelé que cette opération nourrit le terrorisme&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Certains bénéficiaires transfèrent cet argent à leurs parents ou complices terroristes »&comma; a-t-il souligné&comma; sans ambages&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour ce qui est de l’application du protocole de Maputo&comma; le Premier ministre a dit à son hôte que notre pays est confronté à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent&comma; qui tire son fondement dans le terrorisme&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Les terroristes tuent les populations aux mains nues&period; Avant de s’adonner à l’agriculture&comma; il faut être en vie&period; L’application du protocole de Maputo n’est pas notre priorité&period; Notre priorité&comma; c’est la reconquête de notre territoire et la sauvegarde de la vie de nos populations&period; Pour ce faire&comma; nous voulons de l’argent pour acheter des armes et des munitions pour mettre fin à la guerre&period; Quand nous seront en paix&comma; nous pourrons même mettre plus de 30&percnt; de notre budget au niveau de l’agriculture&period; Même si nous sommes attachés à l’agriculture&comma; l’application du protocole de Maputo ne va pas nous aider à préserver les vies humaines qui sont lâchement tués par des terroristes sans foi loi&period; Nous sommes dans un combat et nous allons le gagner coûte que coûte&period; Nous sommes déterminés à préserver la vie de nos populations&period; Notre victoire est certaine »&comma; a-t-il martelé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Poursuivant sur sa lancée&comma; le Chef du Gouvernement a été on ne peut plus clair&comma; en indiquant que notre pays veut de l’aide&comma; mais à condition que ce soit vraiment de l’aide&comma; et non une aide conditionnée&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Et Dr Kyélèm de Tambèla de mentionner &colon; « Le constat est fait que certaines ONG sont infiltrées par des agents de renseignement occidentaux&period; Certaines ONG alimentent même le terrorisme&period; Personne ne peut dire qu’il ne veut pas de l’aide mais nous ne voulons d’une vie empoisonnée&period; Il y a beaucoup de choses que les gens ne savent pas mais que nous savons&period; Nous prenons nos décisions en conséquence&period; Oxfam international devrait nous aider plutôt à arrêter le conflit&comma; en attaquant le mal à la racine&period; C’est en cela que nous comptons nos vrais amis&period; Nos amis sont ceux qui nous aident à mettre fin au conflit&comma; et non ceux qui l’alimentent et viennent ensuite pour vouloir aider les survivants »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>DCRP&sol;Primature<&sol;p>

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