<div class="rss_chapo">
<p>La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l&rsquo;extérieur et ses collègues de la Défense, de la Sécurité et de l&rsquo;Agriculture ont échangé en séance de travail avec une délégation des Nations-Unies, conduite par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest et le Sahel, Monsieur Leonardo Santos SIMAO.</p>
</div>
<div class="rss_texte">
<p>Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies dit être présent à Ouagadougou dans un élan de solidarité mais également pour ouvrir une voie de dialogue régulier afin d&rsquo;avoir un meilleur aperçu de la situation que vit le Burkina Faso. « Nous avons pour volonté d&rsquo;encourager et de soutenir les efforts du Gouvernement burkinabè à surmonter la crise et cela ne peut se faire sans une bonne compréhension de la situation » a relevé Monsieur Leonardo Santos SIMAO.<br />
La partie burkinabè s&rsquo;est réjouie de la visite des émissaires des Nations unies. En faisant un exposé sur la situation sécuritaire et celle humanitaire du pays, elle a indiqué que le Burkina Faso fait face à des violences de Groupes armés terroristes contre les Forces de défense et de sécurité, les populations civiles et leurs biens, les infrastructures sociales et de développement.<br />
Le Gouvernement burkinabè a insisté sur le fait que le contexte est purement terroriste, les supputations de guerre ethnique ne sont que de la manipulation. <br />
S.E. Madame Olivia ROUAMBA et ses collègues ont souligné également que le Gouvernement consent à de grands efforts pour juguler le terrorisme qui n&rsquo;est pas une fatalité ; les Burkinabè restent mobilisés et engagés à tous les niveaux pour le vaincre.</p>
<div class="spip_document_10637 spip_document spip_documents spip_document_image spip_documents_left spip_document_left">
</div>
<p>La Transition s&rsquo;est fixée des objectifs qui sont entre autres, la reconquête des zones sous menaces terroristes, le retour des Personnes déplacées internes, la sécurisation du territoire. Et pour y arriver, le Gouvernement burkinabè ne perd pas de vue que « L&rsquo;appui de la Communauté internationale est nécessaire pour accélérer l&rsquo;atteinte de ces résultats ». <br />
Aux termes des échanges, les deux parties ont convenu de renforcer le dialogue. <br />
Le nouveau Porte-parole de l&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest et du Sahel auprès des Nations unies, nommé en mai dernier par le Secrétaire général des Nations unies Antonio GUTERRES, a exprimé toute sa satisfaction des échanges. Monsieur Leonardo Santos SIMAO a assuré qu&rsquo;il est encore plus motivé à mobiliser la Communauté internationale pour venir conséquemment en appui au Burkina Faso.</p>
</div>
<div class="rss_ps">
<p>DCRP/ MAECR-BE</p>
</div>
Comments
comments