Burkina-Presse-Revue
La politique, l’économie et des faits sociaux se partagent la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 6 juil. 2023 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mercredi traitent de sujets variés dont l’économie et des faits de société, avec un accent particulier sur la politique.
Le professeur Abdoulaye Soma, homme politique, député à l’Assemblée législative de transition (ALT), constitutionnaliste et enseignant d’universités, est mis en exergue à la manchette des quotidiens privés Le Pays et Le Quotidien où il se prononce sur la situation politique nationale.
A la Une de Le Pays, le Pr Soma déclare, à propos de la refondation au Burkina Faso, qu’« on n’a pas encore posé le moindre acte », tandis que dans Le Quotidien, il dit, concernant la Transition, que « le Burkina doit avoir un comportement responsable vis-à-vis des accords signés avec la CEDEAO ».
L’homme politique et de droit s’exprimait, hier mardi à Ouagadougou, lors d’un dialogue sur la situation sociopolitique et sécuritaire au Burkina Faso, organisé par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et ses partenaires.
En politique, le quotidien national Sidwaya renseigne que le vice-président de l’institut américain pour la paix, Joseph Sani a été reçu hier mardi à Ouagadougou, par le président de l’ALT, Ousmane Bougouma.
C’est à juste titre que le journal arbore à sa Une : « Situation nationale : des responsables américains et Ousmane Bougouma font le point des défis prioritaires ».
La situation politique au Sénégal où le président Macky Sall a renoncé, lundi, à se présenter à la présidentielle de l’année prochaine, continue d’animer des commentaires dans la presse burkinabè.
A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, mentionne comme titre : « Présidentielle sénégalaise de 2014 : Sans Macky, probablement pas avec Sonko (Ousmane, Ndlr)».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique ‘’Mercure’’, estime qu’au Sénégal « La raison a prévalu ».
Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, dans son ‘’Autant le dire…’’ se demande : « Sénégal, maintenant on fait quoi de tous ces nombreux morts et blessés ?».
De son côté, Aujourd’hui au Faso se pose la question suivante : « Sénégal après la renonciation de Macky Sall : Où trouver le mouton à 5 pattes pour lui succéder ? ».
L’éditorialiste du journal croit savoir qu’« en quittant la présidence par la grande porte ce 3 juillet par le contournement du 3e mandat, Macky Sall, dégage un double horizon pour les prétendants à un destin national.
« D’abord, au sein de Benno Bokk Yakaar, la coalition présidentielle où ils ne sont pas nombreux à se bousculer aux portes de l’Avenue Léopold Sedar Senghor, le siège de la présidence », commente l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.
Dans le volet économie, les quotidiens évoquent la 5e édition de la Rencontre nationale du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP), tenue à Bobo-Dioulasso, les 4 et 5 juillet.
Ainsi, L’Express du Faso affiche : « Etat/Secteur privé : La zone d’activités diverses de Bobo, bientôt aménagée et viabilisée ».
Au même moment, L’Observateur Paalga fait observer que le problème du « foncier pour des investissement productifs » a été abordé au cours de la rencontre de deux jours .
Sidwaya informe qu’à l’occasion de la rencontre Etat/secteur privé, « Le monde des affaires apporte plus de 500 millions F CFA à l’effort de paix ».
Le quotidien national consacre un reportage à l’agriculture hors sol, parlant d’« un palliatif à la perte des terres », avant de mentionner que cette technique culturale est en passe de devenir une option sérieuse pour améliorer la situation alimentaire.
Aujourd’hui au Faso donne la parole à Abdoulaye Kaboré, président d’une Organisation de la société civile oeuvrant pour le droit au logement qui déclare que « la majorité des promoteurs immobiliers faisaient du terrorisme foncier et non de la promotion immobilière ».
Le journal Le Pays s’intéresse au volet de la restauration dans la capitale burkinabè avec ce titre exclamatif : « Ces viandes atypiques qui aiguisent les appétits ».
Agence d’information du Burkina