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Sécurité : «Les problèmes du Mali, du Niger et du Burkina Faso émanent des mauvaises fatwas» (conférencier)

<p><strong>Sécurité &colon; «Les problèmes du Mali&comma; du Niger et du Burkina Faso émanent des mauvaises fatwas» &lpar;conférencier&rpar;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Marrakech&comma; 9 juillet 2023 – &lpar;AIB&rpar; La situation sociopolitique marquée par le terrorisme au Mali&comma; au Niger et au Burkina Faso&comma;  est liée « aux mauvaises fatwas »&comma; ces consultations juridiques données par des interprètes de la loi islamique ne disposant pas de savoir religieux&comma; a estimé&comma; dimanche&comma; le doyen des hautes études et de recherche scientifique à l’Université de Niamey&comma; docteur Ali Yacouba<&sol;strong>&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>«Je dirai que tous les problèmes que nous avons au Mali&comma; au Niger et au Burkina Faso émanent de ces mauvaises fatwas»&comma; a soutenu&comma; dimanche&comma; le doyen des hautes études et de recherche scientifique à l’Université de Niamey&comma; par ailleurs membre de la section du Niger de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains &lpar;FM6OA&rpar;&comma; docteur Ali Yacouba&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Docteur Yacouba qui animait une conférence lors des travaux du colloque international sur «les règles de la fatwa dans le contexte africain»&comma; à Marrackeh&comma; faisait allusion aux interprétations de personnes qui «n’ont pas de savoir religieux ni de connaissances en langue arabe» et qui se sont autoproclamés muftis&comma; c’est-à-dire des interprètes de la loi islamique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour lui&comma; cette catégorie de savants et théologiens musulmans constituent une source de problèmes notamment pour les Etats ouest-africains par le fait «des controverses et des allégations qu’ils entretiennent à cause de leur inculture»&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Ils sont tellement nombreux et ce sont eux qui créent beaucoup de zizanies »&comma; insiste-t-il&comma; précisant qu’à contrario&comma; les muftis « officiels »&comma; membres d’associations ou de fédérations islamiques qui sont nommés&comma; reconnus et consultés par les gouvernements émettent des fatwas à l’aune des préceptes religieux&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dr Ali Yacouba recommande pour résoudre la « crise de la fatwa »&comma; en l’occurrence dans les pays du Sahel&comma; entre autres&comma; la création d’un conseil de fatwa au sein des sections religieuses&comma; l’unification de la source de la fatwa et l’interdiction de l’auto-proclamation de muftis&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le colloque international sur la pratique de la fatwa en Afrique qui se tient du 8 au 10 juillet 2023 à Marrakech&comma; à l’initiative de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains réunit plus de 350 Oulémas venant de 72 pays d’Afrique&comma; d’Europe&comma; d’Asie et d’Amérique du sud&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’information du Burkina<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Mamadi ZANGO&comma; Envoyé spécial à Marrakech <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>

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