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Bilan du sommet Russie-Afrique, coup d’Etat au Niger et affaire de la guérisseuse Adja de Komsilga au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Bilan du sommet Russie-Afrique, coup d’Etat au Niger et affaire de la guérisseuse Adja de Komsilga au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 31 juil. 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce lundi traitent de l’affaire de la guérisseuse Adja Amsétou Nikiema, du coup d’Etat au Niger et de la participation du Burkina Faso au 2e sommet Russie-Afrique.

Le quotidien public Sidwaya titre à sa une : « Sommet Russie-Afrique : ‘’Le peuple burkinabè a décidé de lutter contre l’hydre terroriste pour relancer son développement’’, le capitaine Ibrahim Traoré ».

Le journal renseigne que le président de la transition le capitaine Ibrahim Traoré dans son intervention à l’ouverture du 2e sommet « Russie-Afrique », vendredi dernier, a souhaité l’établissement de meilleures relations avec la fédération de Russie qui puissent répondre aux besoins des populations.

Selon le journal, le chef de l’Etat a défendu l’engagement et la détermination du peuple burkinabè face à l’hydre terroriste.

Aussi, il a souhaité que ce sommet soit l’occasion de pouvoir tisser de très bonnes relations en vue d’un meilleur avenir pour les peuples.

Sidwaya ajoute que le président russe a annoncé la reprise des activités des ambassades de la Russie au Burkina Faso et en Guinée équatoriale.

Sur le même sujet, le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga écrit : « Coopération Burkina Faso-Russie : IB veut une centrale nucléaire ».

L’Observateur indique que le capitaine Ibrahim Traoré et sa délégation ont eu samedi dernier une séance de travail avec le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine.

Selon le journal, le chef de l’Etat a soutenu la volonté du Burkina Faso de faciliter la construction si possible d’une centrale nucléaire dans le pays pour produire de l’électricité et, de réorienter « la majorité des importations du pays en hydrocarbures vers la Russie ».

Sous un autre angle, Sidwaya affiche : « Coup d’Etat au Niger : Les sanctions de la CEDEAO ».

Le quotidien relate que le 51è sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a eu lieu hier à Abuja au Nigéria pour évaluer la situation au Niger après le coup d’Etat militaire.

Selon le journal, l’instance sous régionale  a pris une batterie de sanctions contre le Niger et les auteurs du coup d’Etat.

A propos, L’Observateur indique que les chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé de la fermeture des frontières terrestres et aériennes de leurs pays avec le Niger ; du gel des avoirs du Niger à la BCEAO ; de la suspension de toutes transactions financières et commerciales entre le Niger et les pays de l’UEMOA.

Ils ont aussi décidé du gel des avoirs du Niger, de l’interdiction de voyage des nouvelles autorités, de leurs collaborateurs, ainsi que des membres de leurs familles ; de la non-reconnaissance par les banques de la signature des nouvelles autorités militaires.

Sous un autre volet, le quotidien Le pays titre à sa Une : « Libération Manu Militari de Adja de Komsilga : le procureur général proteste ».

Le quotidien indique que le procureur général, dans un communiqué proteste contre la libération de Amsétou Nikiéma par des militaires alors même qu’elle venait d’être placée sous mandat de dépôt.

L’observateur Paalga affirme que suite à la diffusion d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Amsétou Nikiéma, plus connue sous le nom « Adja la guérisseuse de Rakissé », a été alpaguée avec 8 autres personnes pour séquestration, coups et blessures et complicité.

Alors que des mandats de dépôt avaient été décernés contre les prévenus et contre toute attente, des militaires encagoulés à bord de deux pick-up et à l’aide d’un tank ont encerclés le tribunal de Grande instance Ouaga II et tenté de libérer la guérisseuse dans la soirée du vendredi dernier.

Selon le quotidien privé, elle a été libérée courant 4 heures du matin le lendemain. Face à cette manœuvre des militaires pour extirper la mise en cause de la justice, le procureur évoque une entrave grave à l’action judiciaire.

Agence d’information du Burkina

LM/wis

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