Gestion des risques de catastrophe : L’Autorité du Bassin de la Volta outille les acteurs sur les inondations et la sécheresse
Du 6 au 7 mai 2024 se tient l’atelier national sur l’intégration des politiques de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique au niveau local, national et transfrontalière dans le bassin de la Volta. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée le lundi 6 mai 2024 à Ouagadougou.
Ce présent atelier est réalisé dans le cadre du projet Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta(VFDM). Mise en œuvre par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et avec le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), le projet vise à apprécier l’intégration des politiques, des plans et des directives en matière de réduction des risques et catastrophe ainsi que l’adaptation des changements climatiques.
Dibi Millogo, Directeur Exécutif Adjoint de l’autorité du bassin de la Volta a expliqué qu’il était important au regard de l’achèvement du projet prévu pour fin 2024, de s’assurer de la pérennisation dudit projet dans les pays voisins de la Volta. Avec les experts aux questions de gestion de risques de catastrophe et de changement climatique, il est question d’examiner les documents élaborés en vue de les améliorer pour plus d’efficacité. L’objectif est de réduire les risques d’inondation et de sécheresse qui, selon lui, occasionnent beaucoup de conséquences.
Dibi Millogo, Directeur Exécutif Adjoint de l’autorité du bassin de la Volta (ABV) -©Faso7
« Ce sont des questions qui posent beaucoup de perte en termes de vie humaine, en termes de production agricole, en termes de destruction des écoles et d’infrastructures routières. Ce sont des risques qui sont énormes et nous devons faire en sorte que ces risques soient réduits au minimum. Nous ne pouvons pas éviter les sécheresses. Nous ne pouvons pas éviter les inondations, mais ce que nous pouvons faire, c’est de faire en sorte que les risques de ces inondations et sécheresses soient réduits au maximum », s’est-il exprimé.
De façon pratique, Gérard Zongo, point focal du projet (VFDM) a indiqué que des acteurs au niveau local et national ont été outillés sur la gestion des risques des inondations et des sécheresses au niveau du site pilote du projet dans la commune de Bama. En plus, il a souligné l’installation d’un équipement de météo et de la mise en place d’exercice de simulation face à ces intempéries. Au-delà de Bama, ces exercices se sont étendus sur d’autres communes à savoir celui de Bagré et de Pâ.
« Vous savez que Pâ, également la route de Hérédougou, est chaque fois inondée. Nous allons vers cette localité pour renforcer leur capacité et éduquer la population sur ce fléau d’inondation », a-t-il ajouté.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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