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Burkina : affaire guérisseuse de Komsilga et situation au Niger commentées par les journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : affaire guérisseuse de Komsilga et situation au Niger commentées par les journaux

Ouagadougou, 10 août 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce jeudi, continuent de commenter la situation au Niger marquée par un putsch, ainsi que l’affaire dite de la guérisseuse de Komsilga.

« Affaire +guérisseuse+ de Komsilga : Le jugement renvoyé au 23 août prochain », titre le quotidien national Sidwaya qui informe aussi que lors de sa comparution ce mercredi devant le Tribunal de grande instance Ouaga II, les avocats de la guérisseuse traditionnelle de Komsilga, Larissa Nikiema dit Adja Amsétou ont demandé sa libération provisoire mais cette demande a été rejetée par les juges.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso abonde dans le même sens et publie également la « mise au point » du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), signé du président Mazobé Jean Kondé.

Selon le journal, l’affaire dite de la guérisseuse de Komsilga n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie aussi la déclaration des magistrats, en mettant en exergue à sa Une: « Allégations d’existence de magistrats +pourris et vendus+ : Le CSM dit attendre une plainte du chef de l’Etat ».

Dans la même lancée, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore en première page : « Thèse +d’une grosse conspiration+ contre l’Etat : Les magistrats encouragent IB (Ibrahim Traoré, Ndlr) à saisir la justice ».

A en croire le journal bobolais, « dans un communiqué en date du 9 août 2023, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) rappelle au président de la Transition, qu’en sa qualité de garant constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire, il existe un cadre statutaire d’échanges entre lui et le CSM pour aborder sereinement  et de façon approfondie des questions liées au bon fonctionnement de la justice ».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer  que « le CSM prend acte et formule des interrogations ».

Le même journal consacre sa manchette à la situation au Niger en titrant : « Accusation d’attaque de villages par les forces françaises : Démenti de la France et explications ».

Dans son éditorial intitulé «Abuja ce 10 août 2023 : La CEDEAO au milieu d’un guet fangeux, des putschistes nigériens transis et calculateurs », Aujourd’hui au Faso se demande « que se passera-t-il aujourd’hui 10 août 2023 à ce 2e  sommet extraordinaire de la CEDEAO consacré à la situation au Niger ?

L’éditorialiste note qu’« après les tentatives du chef d’Etat tchadien, Deby fils, du général Abdulsalami Abubakar et du sultan de Sokoto, les tombeurs de Bazoum ont refermé le Niger comme une huitre face aux médiateurs de l’UA, ONU et CEDEAO qui frappaient à la porte ».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga parle de la « Naissance d’un mouvement rebelle au Niger », faisant observer que « ça se complique ».

A en croire le confrère, cette rébellion baptisée Conseil de la résistance pour la république (CRR) promet de soutenir les efforts internationaux à restaurer l’ordre constitutionnel au Niger et à réinstaller le président Mohamed Bazoum.

« Son géniteur n’est autre que l’ancien ministre d’Etat Rhissa Ag Boula. Originaire d’Arlit, la zone où se trouve les mines d’uranium, son nom résonne comme un retour  des vieux démons  dans la tête des Nigériens quand on sait qu’il fut un chef historique de ka rébellion touarègue au Niger dans les années 90 », rcommente L’Observateur Paalga.

Agence d’information du Burkina

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