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Niger: le pouvoir ordonne l’expulsion de l’ambassadeur de France

<p><strong>COUP-DIPLOMATIE-NIGER-FRANCE&comma;PREV<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Niger&colon; le pouvoir ordonne l’expulsion de l’ambassadeur de France <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong> NIAMEY &lpar;Niger&rpar;&comma; 31 août 2023  – Les militaires au pouvoir au Niger ont haussé le ton contre la France en annonçant avoir « instruit » les services de police de la nécessité de procéder à l’expulsion de l’ambassadeur français à Niamey&comma; après le refus de Paris de se conformer à un ultimatum exigeant son départ&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Selon un courrier du ministère des Affaires Etrangères du Niger&comma; adressé à Paris et daté de mardi&comma; l’ambassadeur Sylvain Itté « ne jouit plus de privilèges et immunités attachés à son statut de membre du personnel diplomatique de l’ambassade de France »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ses « cartes diplomatiques et visas » ainsi que ceux des membres de sa famille « sont annulés »&comma; précise la lettre&comma; ajoutant que les services de police nigériens « sont instruits afin de procéder à son expulsion »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Vendredi soir&comma; les militaires au pouvoir avaient donné 48 heures au diplomate français pour quitter le territoire&comma; ce que Paris a refusé&comma; arguant que ce gouvernement était illégitime et n’avait aucune autorité pour fonder une telle requête&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A l’expiration de ce délai&comma; M&period; Itté&comma; dont Emmanuel Macron a salué mardi le travail&comma; se trouvait toujours en poste à Niamey et aucun mouvement inhabituel n’a été observé cette semaine aux abords de l’ambassade&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Jeudi&comma; le porte-parole de l’état-major français&comma; le colonel Pierre Gaudillière&comma; a averti que « les forces militaires françaises sont prêtes à répondre à tout regain de tension qui porterait atteinte aux emprises militaires et diplomatiques françaises au Niger » et que « des dispositions ont été prises pour protéger ces emprises »&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>– « Situation irrégulière » –<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le Front patriotique pour la souveraineté du Niger &lpar;FPSN&rpar;&comma; une organisation créée au lendemain du putsch du 26 juillet et hostile à la présence militaire française au Niger&comma; a qualifié mercredi M&period; Itté de « citoyen français en situation irrégulière »<&sol;p>&NewLine;<p>« Il peut rester le temps qu’il voudra dans l’enceinte de l’ambassade parce que c’est un citoyen français et que l’ambasssade est une portion du territoire français &lpar;…&rpar; mais lorsqu’il &lpar;en&rpar; sortira &lpar;…&rpar; informez les autorités policières chargées de la répression de l’immigration »&comma; a déclaré Ibrahim Bana un responsable de ce mouvement qui a par ailleurs appelé à « n’intenter aucune action &lpar;violente&rpar; » contre le diplomate&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La question du départ des 1&period;500 soldats basés à Niamey pour aider le Niger dans sa lutte antijihadiste se pose également&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le 3 août&comma; les généraux au pouvoir ont dénoncé une série d’accords militaires avec la France&comma; une décision que Paris a également ignoré&comma; ne reconnaissant que le président renversé Mohamed Bazoum comme dirigeant légitime du Niger&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>Le FPSN a multiplié les appels à participer « massivement » samedi prochain à une marche suivi d’un sit-in près de la base militaire française à Niamey « jusqu’au départ » des soldats français&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>– Contingent burkinabè –<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Plus d’un mois après le coup d’Etat du 26 juillet&comma; le Niger reste sous la menace d’une intervention militaire brandie par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest &lpar;Cedeao&rpar; pour rétablir l’ordre constitutionnel&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Jeudi&comma; le gouvernement burkinabè a approuvé un projet de loi autorisant l’envoi d’un contingent militaire au Niger&comma; sans préciser les modalités&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La semaine dernière&comma; le nouvel homme fort du Niger&comma; le général Abdourahamane Tiani avait signé un décret autorisant les forces armées du Burkina Faso et du Mali à intervenir sur le sol nigérien « en cas d’agression ou de déstabilisation armée extérieure »&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>Le Mali et le Burkina Faso&comma; deux pays voisins également dirigés par des militaires ayant pris le pouvoir par la force en 2020 et 2022&comma; ont affiché leur solidarité avec les nouvelles autorités nigériennes&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les deux pays avaient ainsi mis en garde la Cedeao contre toute intervention au Niger&comma; qui serait assimilée à une « déclaration de guerre »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La solution diplomatique reste toutefois toujours sur la table&period; L’Algérie a notamment proposé mardi au Niger un « plan de transition de six mois » avant un retour à l’ordre constitutionnel&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les généraux au pouvoir à Niamey avaient quant à eux évoqué une transition de trois ans maximum&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Avec l’AFP<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>

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