Site icon BurkinaInfo – Toute l'information du Burkina Faso en temps réel

Burkina : Le réseau national des consommateurs du Faso dénonce « une escroquerie de la vocation sociale de l’école »

<p>Burkina-Education-RENCOF-Déclaration<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Burkina &colon; Le réseau national des consommateurs du Faso dénonce « une escroquerie de la vocation sociale de l’école »<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Ouagadougou&comma; 11 sept&period; 2023 &lpar;AIB&rpar;- Le réseau national des consommateurs du Faso &lpar;RENCOF&rpar; a dénoncé lundi dans une déclaration parvenue dans la soirée à l’AIB&comma; « une transformation boutiquière des écoles et une escroquerie de la vocation sociale de l’école »&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Dans une déclaration parvenue dans la soirée du lundi à l’AIB&comma; le réseau national des consommateurs du Faso &lpar;RENCOF&rpar; dénonce « une transformation boutiquière des écoles et une escroquerie de la vocation sociale de l’école » qui se traduit selon elle par « une augmentation innommable » des frais de scolarité qui vont par endroit&comma; de l’ordre de « 20 000 à 110 000 F CFA »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La déclaration signée de son président Adama Bayala indique qu’un établissement a même voulu doubler les frais de scolarité&comma; de 300 000 à 600 000 F CFA&period; « Il a fallu une levée de bouclier pour que l’établissement renonce à son projet&comma; non sans appliquer une augmentation de 25 000 F CFA au secondaire et 45 000 F CFA au primaire et à la maternelle »&comma; précise M&period; Bayala&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon le président du RENCOF&comma; la spéculation financière se poursuit au niveau des frais APE&period; « Au lieu de prélever le montant de 2 000 F CFA sur la base du volontariat&comma; conformément aux textes en vigueur&comma; les fondateurs d’établissement ponctionnent au forceps&comma; selon leur appétit&comma; des montants variant entre 5 000 et 21 000 F CFA&comma; au premier versement des frais de scolarité »&comma; a-t-il affirmé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Pas seulement&comma; ils vont jusqu’à monnayer les feuilles de devoir à 5 000 F CFA&comma; la carte scolaire à 1000 F CFA&comma; le paquet de rame à 5000 F CFA&comma; les frais de santé à 3000 F CFA&comma;  les kits scolaires à 21 000 F CFA et plus&comma; la tenue scolaire à 15 000 F CFA et plus&period; En outre&comma; il y a des frais de dossiers à 5000 F CFA&comma; des frais de test d’admission dans les établissements&comma; 5000 F CFA »&comma; a aussi fait savoir Adama Bayala&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De l’avis du président du RENCOF&comma; ces spéculations se déroulent et s’aggravent à cause de « l’absence d’investissements probants de l’Etat dans les plus grands centres urbains »&period; A titre d’illustration&comma; il a cité la région du Centre qui « compte 1522 écoles privées contre 508 écoles publiques »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le RENCOF a invité le gouvernement en cette veille de rentrée des classes à contrôler et plafonner les frais de scolarité&comma; à uniformiser les tenues scolaires&comma; à évaluer régulièrement les performances des établissements privés d’enseignement&comma; à construire de nouvelles infrastructures scolaires&comma; à améliorer les conditions de vie et de travail des acteurs du système éducatif&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Adama Bayala a aussi exhorté le gouvernement à accélérer la gestion décentralisée de l’éducation&comma; à revisiter les modes et les sources de financement de l’école&comma; à rétablir les passerelles entre l’éducation formelle et l’éducation sociale&comma; à établir des passerelles entre les écoles publiques et les écoles privées et à organiser les états généraux des établissements privés d’enseignement&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La rentrée pédagogique au préscolaire&comma; au primaire&comma; au post-primaire et au secondaire est prévue le lundi 2 octobre 2023 au Burkina Faso par arrêté ministériel fixant le calendrier scolaire 2023-2024&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Au titre de la présente rentrée&comma; le RENCOF a rappelé que le gouvernement « a décrété l’enseignement de l’Anglais à l’école primaire et le port de la tenue traditionnelle dans quatre zones pilotes »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le réseau estime que la mesure du port de la tenue traditionnelle « va renchérir le coût de la scolarité&comma; même si le gouvernement scande que le port de la tenue est volontaire »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De son avis&comma; le gouvernement aurait dû d’une part « courageusement annoncer que le port de ladite tenue n’est pas cumulatif aux tenues prescrites par les établissements d’enseignement » et d’autre part&comma; « nationaliser les écoles privées&comma; construites par les fonctionnaires&comma; les autorités politiques&comma; les élus locaux et nationaux et leurs ayants droits »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le RENCOF a recommandé au gouvernement de profiter de la période de transition « pour mener des réformes en profondeur »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Il urge de repenser au plus vite les conditions d’accès à l’école burkinabè&comma; l’organisation du système éducatif&comma; les types d’établissement&comma; les programmes scolaires&comma; les processus d’apprentissage&comma; les langues d’apprentissage&comma; les supports d’apprentissage&comma; les modes d’évaluation et l’environnement scolaire »&comma; a ainsi énuméré Adama Bayala&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’information du Burkina<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>WIS&sol;ak<&sol;strong><&sol;p>

Comments

comments