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Burkina : Des ‘’Sambissi’’ appellent à sauvegarder les sanctuaires et autres lieux sacrés
Ouagadougou, 14 mars 6260 ou 30 sept. 2023 (AIB)-L’Association ‘’Sambissi’’ qui fête ses 32 ans d’existence, a appelé samedi, à préserver les lieux sacrés, à adopter un calendrier kamit-grégorien ainsi qu’un acte unique des mariages coutumier, religieux et civil, a constaté l’AIB.
L’association Sambissi Solidarité des jeunes pour le développement, à l’occasion de la célébration en différée de ses 32 ans d’existence, a expliqué le samedi 30 septembre 2023 à Ouagadougou, aux journalistes, les initiatives qu’elle poursuit.
Le Père-Fondateur de Sambissi, Yarga Ouédraogo, a plaidé pour la sauvegarde des cavernes, des sanctuaires et autres lieux sacrés.
Ces lieux «ne sont autres que là où nos ancêtres vivaient et sont des musés naturels à ciel ouvert à sauvegarder pour notre culture et même pour le tourisme », a-t-il ajouté.
Sambissi qui signifie frères et sœurs en langue nationale Mooré, souhaite aussi l’adoption d’un acte unique des mariages coutumier, religieux et civil.
On rappelle que le ministère en charge de la Justice a réfléchi en septembre 2022, sur des propositions d’avant-projet de loi, devant permettre de reconnaitre les mariages coutumiers (PPS et assimilés) et les mariages religieux (dans les Mosquées, Eglises, Temples…).
En accord avec les mouvements kamites, l’association milite également pour la prise en compte d’un calendrier unique kamit-grégorien.
Des exemplaires de ce calendrier ont été distribués sur place et l’on constate que nous sommes au troisième mois de l’an 6260 de l’ère Kamit, pendant que le calendrier usuel ou grégorien affiche septembre 2023.
Yarga Ouédraogo et les autres adhérents comptent lancer une campagne citoyenne de collecte d’informations pour l’élaboration du répertoire des noms de familles burkinabè.
«Si cette histoire des patronymes était maitrisée, nous serons tous frères. Voilà qu’on nous dit que nous les mossis actuels, nous sommes les descendants des petits fils des Dagara. Mais est-ce que y a un mal à ça ? Toute personne est liée à l’autre», a-t-il argué.
Dans son programme d’activités, Sambissi a prévu l’organisation d’une décade intercommunautaire pour la paix.
L’association se pose également en un fervent défenseur de la famille dont le rôle est «irrempalaçable pour le développement de la société et de tous ceux qui y vivent».
Pour Yarga Ouédraogo, il nous faut respecter et faire respecter la vie humaine depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle.
«Il faut garantir la stabilité des foyers et permettre aux couples de vivre une paternité et une maternité responsables, en résistant à l’invasion des méthodes qui vont à l’encontre de la dignité de la femme, et par-là, n’honorent pas l’homme», a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
JEN-ATA/ak
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