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Mariages d’enfants : Save the children interpelle les pays aux forts taux

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Mariages d’enfants : Save the children interpelle les pays aux forts taux

Ouagadougou, 11 oct. 2023 (AIB)-L’ONG Save The Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a interpellé mardi,  des pays comme le Tchad, la Centrafrique, la Guinée, le Burkina, le Mali et le Niger, où les taux de mariages d’enfants sont les plus élevés, à assurer une meilleure protection des droits de la jeune fille.

« Les chiffres officiels donnent 52% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans alors que tous les pays y compris le Burkina Faso ont ratifié la Convention internationale pour les droits de l’enfant », a déclaré la responsable aux affaires de plaidoyer, de politiques et de campagne de Save The Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Valérie Koutou Sorgho.

Selon elle, les conséquences du mariage des enfants sont néfastes pour les jeunes filles en termes d’éducation, de santé et psychologiquement.

Valérie Koutou Sorgho s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur la Journée internationale de la jeune fille 2023.

« La conférence de presse d’aujourd’hui c’est pour attirer l’attention des décideurs pour une meilleure protection des jeunes filles qui s’aggrave avec les problèmes de changement climatique », a-t-elle indiqué.

Elle a lancé « un appel aux gouvernements nationaux du Burkina et des 10 pays qui ont été classés dans notre rapport comme les pays où les taux de mariage d’enfants sont les plus élevés notamment pour notre région le Tchad, la Centrafrique, la Guinée, le Burkina, le Mali et le Niger, d’où les catastrophes naturelles se répercutent négativement sur la jeune fille».

La responsable aux affaires de plaidoyer, de politiques et de campagne de Save The Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a aussi demandé aux gouvernements pour que des plans nationaux soient mis en place et la mise en œuvre de budgets conséquents pour mettre fin au mariage des enfants.

Car a-t-elle dit, 2% des budgets et plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques des pays prennent en compte les questions genre et 4% des financements sont ouverts aux questions genre.

« Nous appelons les dirigeants et les donneurs, qu’ils mettent à disposition ces financements pour que les questions genre et les questions de la jeune fille soit prises en compte dans tous ce qui est projets sur le changement climatique », a conclu Valérie Koutou Sorgho.

Cinq filles dont 2 du Burkina Faso, une du Sénégal, une du Mali et une au Nigeria, championnes contre le mariage, ont fait des témoignages et partagé leurs expériences dans leur combat contre le mariage des enfants.

Parmi elles, Edith Ouédraogo est revenue sur sa propre expérience parce qu’elle a été mariée à l’âge de 12 ans. Avec l’appui de bonnes volontés elle a pu se relever et continuer de vivre.

La Journée internationale de la jeune fille 2023 est célébrée le 11 octobre de chaque année.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

 

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