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<p> » Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance<br />
démocratique en Afrique ? » C&rsquo;est sous ce thème que s&rsquo;est tenu les 21 et 22 octobre 2023 à Lomé, au Togo, à l&rsquo;initiative du gouvernement togolais, la première édition du Forum » Peace and Security Forum ». Il a réuni des experts dans plusieurs domaines, des organisations de la société de la société civile, des universitaires et des organisations internationales au moment où le continent africain fait toujours face à des défis de développement et dans certaines régions, notamment ouest-africaine, les processus démocratiques sont à l&rsquo;arrêt suite à des coups d&rsquo;Etat.<br />
Les débats ont été sanctionnés par une déclaration (voir-contre) dans laquelle, les participants invitent « les gouvernements des pays en transition à orienter résolument leurs actions et la conduite des processus vers la consolidation de la gouvernance démocratique ».</p>
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<p>Nous, participants et parties prenantes, réunis à l&rsquo;occasion de la première<br />
édition de Lomé Peace and Security Forum, tenue les 21 et 22 octobre<br />
2023 à Lomé, en République Togolaise, sur le thème » Comment<br />
renforcer les transitions politiques vers une gouvernance<br />
démocratique en Afrique ? » ;</p>
<p>Guidés par les principes et idéaux de la démocratie et les Résolutions<br />
pertinentes des Nations Unies, en particulier les Résolutions A/RES/55/96<br />
du 4 décembre 2000 et A/RES 16217 du 13 décembre 2OOT de l&rsquo;Assemblée<br />
générale ainsi que les Résolutions du Conseil des droits de l&rsquo;homme,<br />
notamment les Résolutions A/HRC/RES/19/36 du 23 mars 2012 et<br />
A/HRC/RES|34141 du 24 mars 2017 ;<br />
Considérant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté<br />
le 16 décembre 1966 par l&rsquo;Assemblée générale des Nations Unies et la<br />
Convention sur l&rsquo;élimination de toutes les formes de discrimination à l&rsquo;égard<br />
des femmes adoptée le 18 décembre 1979 ;<br />
Considérant la Note d&rsquo;orientation du Secrétaire général des Nations<br />
Unies sur la démocratie du 08 septembre 2009 et celle relative à l&rsquo;aide à<br />
la consolidation de l&rsquo;État de droit d&rsquo;avril 2008 ;<br />
Considérant l&rsquo;Acte constitutif de l&rsquo;Union Africaine adopté à Lomé le 11<br />
juillet 2000, en particulier ses articles 3 et 4 relatifs à la promotion des<br />
principes et des institutions démocratiques, des droits de l&rsquo;homme et des<br />
peuples, la bonne gouvernance, la participation populaire et l&rsquo;État de<br />
droit ;<br />
Considérant également la Charte africaine de la démocratie, des<br />
élections et de la gouvernance adoptée à Addis-Abeba le 30 janvier 2007,<br />
la Charte africaine des droits de l&rsquo;homme et des peuples adoptée à Nairobi<br />
le 1er juin 1981, !&rsquo;aspiration 3 de l&rsquo;Agenda 2063 adopté à Addis-Abeba le<br />
31 janvier 2015, la Déclaration de Lomé sur les changements<br />
anticonstitutionnels de gouvernement adoptée le 12 juillet 2000 ainsi que<br />
la Déclaration sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de<br />
gouvernement adoptée le 28 mai 2022 à Malabo ;<br />
Ayant à l&rsquo;esprit le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de<br />
sécurité (CPS) de l&rsquo;Union Africaine, les différents communiqués des<br />
réunions de ce Conseil sur les transitions en Afrique, en particulier le<br />
Communiqué PSC/PR/CO[VIIVI.1152 (2023) du 23 mai 2023 sur la<br />
transition au Tchad, le Communiqué PSC/PR/CO|41V1.1162 (2023) du 20<br />
juillet 2023 sur l&rsquo;exposé actualisé de la situation au Sahel et le<br />
Communiqué PSC/PR/COIV !|V.1172 (2023) du 31 août 2023 sur la<br />
situation au Gabon suite au changement de régime ;</p>
<p>Prenant en compte le Communiqué final de la première conférence<br />
ministérielle de l&rsquo;Alliance Politique Africaine (APA) tenue le 03 mai 2023 à<br />
Lomé, notamment les paragraphes 29 et 30 qui soulignent la nécessité<br />
pour les Nations Africaines de renforcer leurs liens de solidarité, leurs<br />
relations de coopération et d&rsquo;explorer les voies endogènes de financement<br />
de la lutte contre le terrorisme qui constitue un véritable danger pour la<br />
démocratie sur le continent ;<br />
Préoccupés par l&rsquo;état de la démocratie et de la bonne gouvernance en<br />
Afrique malgré les progrès réalisés ces trois dernières décennies sur<br />
continent en matière de gouvernance et de conduite des affaires<br />
publiques ;<br />
Préoccupés également par les menaces auxquelles sont confrontées les<br />
démocraties aussi bien en construction que les mieux établies ;<br />
Constatant avec préoccupation que le déphasage entre les promesses<br />
de la démocratie et la réalité de la gouvernance en Afrique crée et renforce<br />
le scepticisme des populations vis-à-vis de la démocratie qui doit être<br />
perçue comme un processus, un projet inachevé et perfectible et non<br />
comme un acquis ;<br />
Reconnaissant la nécessité d&rsquo;œuvrer au renforcement de l&rsquo;État de droit,<br />
de la justice, des institutions démocratiques, d&rsquo;une gouvernance<br />
participative et inclusive sur le continent, y compris Ia reddition des<br />
comptes ;<br />
Convaincus du rôle important de L&rsquo;Etat de droit dans la pacification<br />
durable des relations sociales et dans le maintien des rapports réguliers<br />
et pacifiques entre les nations ;<br />
Conscients que la lutte contre l&rsquo;extrémisme violent et le terrorisme n&rsquo;est<br />
pas incompatible avec la démocratie, les droits de l&rsquo;homme, l&rsquo;État de droit ;<br />
Fermement convaincus que la démocratie demeure le moyen par<br />
excellence pour assurer la paix, le progrès humain et le développement<br />
durable en Afrique ;<br />
Réaffirmant que le premier des droits de l&rsquo;homme et des peuples est le<br />
droit au développement ;<br />
Gardant à l&rsquo;esprit les aléas, les incertitudes et les situations imprévisibles<br />
propres aux transitions politiques tout en étant persuadés que celles-ci<br />
pourraient aussi constituer une occasion de transformation structurelle<br />
profonde pour les pays concernés et leurs populations ;<br />
Considérant le double défi de rompre avec les changements<br />
anticonstitutionnels de gouvernement, d&rsquo;une part, et de faire des<br />
transitions politiques des occasions de consolidation de la démocratie, de</p>
<p>construction de la résilience de l&rsquo;État et de renforcement de l&rsquo;État de droit,<br />
d&rsquo;autre part ;<br />
Conscients de la nécessité de bâtir des transitions politiques adaptées à<br />
la nature des défis et qui tiennent compte des ressorts profonds et<br />
endogènes de nos sociétés afin de mieux adapter les instruments et outils<br />
de gouvernance, y compris au niveau des organisations, sous-régionales,<br />
régionales et internationales ;<br />
Persuadés que le renforcement des transitions vers une gouvernance<br />
démocratique dépend fortement de L&rsquo;adhésion des gouvernements de<br />
transition aux principes et idéaux de la démocratie, de l&rsquo;adoption et de la<br />
mise en œuvre des réformes essentielles et indispensables ;<br />
Notant la nécessité de maintenir un dialogue constructif avec les pays en<br />
transition politique et de les accompagner à L&rsquo;effet de soutenir la<br />
consolidation de la démocratie et, par-delà, le mouvement de<br />
démocratisation en Afrique orienté vers l&rsquo;édification des sociétés ouvertes,<br />
pluralistes, tolérantes, libres et fondées sur le droit et des institutions<br />
solides ;<br />
Saluant la pertinence et L&rsquo;actualité du thème de la première édition de<br />
Lomé Peace and Security Forum qui témoigne de L&rsquo;intérêt du Togo pour<br />
les questions de renforcement de la gouvernance démocratique, de paix<br />
et de sécurité en Afrique ainsi que de sa capacité à sortir des sentiers<br />
battus pour mettre à l&rsquo;agenda continental des questions majeures qui<br />
déterminent le présent de l&rsquo;Afrique et son avenir dans un contexte<br />
international en mutation ;</p>
<p>Déclarons ce qui suit :</p>
<p>Les transitions politiques doivent être guidées par les objectifs principaux<br />
de renforcement de la gouvernance démocratique, de consolidation de la<br />
résilience de l&rsquo;État, des institutions et de l&rsquo;État de droit dans un<br />
environnement caractérisé par l&rsquo;émergence de nouveaux défis<br />
sécuritaires et Ia résurgence des changements anticonstitutionnels de<br />
gouvernement où il est indispensable de valoriser les expertises africaines<br />
dans la recherche de solutions aux problèmes africains.<br />
À cet effet,<br />
AU TITRE DU RENFORCEMENT DES TRANSITIONS VERS LA GOUVERNANCE<br />
DÉMocRATIQUE<br />
1. lnvitons les gouvernements des pays en transition à orienter<br />
résolument leurs actions et la conduite des processus vers la<br />
consolidation de la gouvernance démocratique.</p>
<p>2. Appelons à rendre les transitions politiques, qui doivent demeurer<br />
des occasions de changements, de réformes audacieuses et de<br />
transformations sociopolitiques profondes, plus inclusives et<br />
participatives.<br />
3. Appelons en outre les pays en transition à æuvrer à la mise en<br />
place d&rsquo;un cadre constitutionnel garant de l&rsquo;équilibre des pouvoirs et<br />
des libertés fondamentales, respectueux des droits de l&rsquo;homme et<br />
promoteur d&rsquo;une société plus équitable et du bien-être des citoyens.<br />
4. lnvitons à aller au-delà des approches purement formelles des<br />
transitions politiques pour en faire de véritables occasions de<br />
refondation et de consolidation des acquis démocratiques en tenant<br />
compte des spécificités locales et des exigences relatives à la<br />
restauration de l&rsquo;ordre constitutionnel à travers des élections libres,<br />
justes, équitables et transparentes.<br />
5. Affirmons que le développement économique, la démocratie, le<br />
respect des droits de l&rsquo;homme et des libertés fondamentales sont<br />
interdépendants et se renforcent mutuellement.<br />
6. Appelons à æuvrer à la promotion des droits socioéconomiques et<br />
culturels des citoyens à l&rsquo;effet de renforcer la dimension sociale de<br />
la gouvernance démocratique.</p>
<p>AU TITRE DU RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE DES ÉTITS, DES<br />
INSTITUTIoNS ET DE L&rsquo;ÉTAT DE DRoIT DANS UN CoNTExTE D&rsquo;ExTRÉMISME<br />
VIOLENT ET DE TERRORISME</p>
<p>7. Exhortons à bâtir en Afrique des architectures étatiques et<br />
institutionnelles solides et fortes capables de résister aux chocs<br />
endogènes et exogènes.<br />
B. Appelons à la consolidation du rôle des États à travers le<br />
renforcement de leur présence dans toutes les localités de leurs<br />
territoires, de la confiance des populations dans les institutions<br />
démocratiques et au renforcement de l&rsquo;Etat de droit.<br />
9. Appelons également à s&rsquo;attaquer aux facteurs de fragilité et de<br />
vulnérabilité ôui nuisent à la résilience des États et des institutions,<br />
notamment les conflits internes, les tensions ethniques, le crime<br />
transnational organisé, I&rsquo;extrémisme violent et le terrorisme, les<br />
conflits entre États, la cybersécurité et l&rsquo;insécurité climatique.<br />
10. Exhortons à lutter contre la pauvreté, les inégalités économiques,<br />
les différends internes, les conflits armés, la corruption, les<br />
injustices, la mauvaise gouvernance, le déficit démocratique, la<br />
faiblesse des institutions, l&rsquo;absence d&rsquo;État de droit et les chocs<br />
exogènes qui sont des facteurs de fragilité et d&rsquo;instabilité pouvant<br />
entraver la gestion des transitions politiques vers la consolidation de<br />
la gouvernance démocratique.<br />
11. Réaffirmons la nécessité d&rsquo;inclure les jeunes et les femmes dans<br />
l&rsquo;élaboration et la mise en æuvre de toute politique touchant au<br />
développement socioéconomique de nos sociétés, gage<br />
d&rsquo;inclusivité et de paix sociale.<br />
12. Réitérons le principe de tolérance zéro de l&rsquo;Union Africaine à l&rsquo;égard<br />
des changements anticonstitutionnels de gouvernement, comme<br />
l&rsquo;indique explicitement la Déclaration de Lomé de juillet 2000 ;<br />
soulignons que les moyens non démocratiques d&rsquo;accession au<br />
pouvoir accentuent la fragilité de l&rsquo;État, affaiblissent les institutions<br />
nationales, l&rsquo;État de droit et la cohésion sociale.<br />
13. Réaffirmons la nécessité absolue pour les États de s&rsquo;attaquer aux<br />
causes structurelles et aux conditions qUi favorisent les<br />
changements anticonstitutionnels de gouvernement.<br />
14. Soulignons que les ingérences étrangères et les intérêts<br />
géopolitiques des grandes puissances sont de nature à aggraver la<br />
fragilité de nos pays et les menaces à la paix, à la stabilité, à la<br />
consolidation démocratique et au développement.<br />
l5.tnvitons les États en transition à recourir aux voies et mécanismes<br />
de règlement pacifique des différends et à renforcer I&rsquo;autonomisation<br />
et la résilience des populations réduisant leur vulnérabilité.<br />
16. Appelons les pays en transition à mettre en œuvre des politiques<br />
de réconciliation et renforcement de l&rsquo;unité nationale adaptées à<br />
chaque contexte.</p>
<p>AU TITRE DE L&rsquo;ACCOMPAGNEMENT DES TRANSITIONS POLITIQUES AUX<br />
PLANS SOUS.RÉGIONAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL</p>
<p>17. Appelons l&rsquo;Union Africaine et les organismes régionaux, ainsi que<br />
les partenaires, à soutenir les transitions politiques inclusives dans<br />
les pays africains touchés, sous la forme d&rsquo;une réponse et d&rsquo;un<br />
engagement robustes pour approfondir la démocratie et assurer la<br />
sécurité collective.<br />
18. Soulignons que les organisations sous-régionales, régionales et<br />
internationales doivent renforcer leur rôle de médiation et faciliter le<br />
dialogue et la compréhension mutuelle entre les parties prenantes<br />
ainsi que de rechercher les compromis nécessaires pour parvenir à<br />
des transitions pacifiques et constructives.<br />
19. Appelons les organisations sous-régionales, régionales et<br />
internationales à éviter le conflit et le chevauchement des agendas<br />
dans le suivi et l&rsquo;accompagnement des transitions politiques&rsquo;<br />
20.Demandons aux organisations sous-régionales, régionales et<br />
internationales de soutenir davantage les efforts nationaux de<br />
renforcement du rôle et de la présence des États en transition sur<br />
l&rsquo;ensemble de leurs territoires et à les accompagner dans la mise en<br />
œuvre des politiques de développement et de lutte contre la<br />
pauvreté, surtout dans les zones les plus défavorisées.<br />
21. Soulignons la nécessité de définir des périodes de transition de<br />
manière consensuelle et inclusive tenant compte des impératifs de<br />
renforcement des institutions et de traitement des causes profondes<br />
de la crise.<br />
22. Invitons à la vigilance dans L&rsquo;accompagnement des transitions<br />
politiques afin d&rsquo;éviter que les périodes de transition ne deviennent<br />
des terreaux fertiles à la rupture de la paix, au développement<br />
d&rsquo;activités subversives, séparatistes et terroristes.<br />
23. lnvitons en outre les organisations sous-régionales, régionales et<br />
internationales à faire preuve de créativité et à établir un diagnostic<br />
contextualisé des cas et situations de transition afin de sortir des<br />
cadres normatifs habituels pour proposer des réformes de l&rsquo;État et<br />
des institutions répondant aux aspirations de tous&rsquo;<br />
24.Appelons à un dialogue constructif avec les pays en transition et à<br />
un accompagnement efficient en adaptant les solutions et les<br />
initiatives d&rsquo;appui à la situation spécifique de chaque pays.<br />
25. Soutignons la nécessité de la prise en compte du contexte<br />
sécuritaire régional dans l&rsquo;accompagnement des transitions<br />
politiques au Sahel et en Afrique de l&rsquo;Ouest.<br />
26. Demandons aux organisations sous-régionales, régionales et<br />
internationales de procéder à une mise à jour de leurs actions de<br />
suivi et d&rsquo;accompagnement des transitions politiques, à renforcer les<br />
dispositifs de monitoring des situations et à créer des centres<br />
d&rsquo;intelligence et de réflexions stratégiques et géostratégiques pour<br />
soutenir leurs processus décisionnels.<br />
27. Soulignons néanmoins que I&rsquo;efficacité de l&rsquo;intervention des<br />
organisations sous-régionales, régionales et internationales dans<br />
les transitions politiqués dépend d&rsquo;autres facteurs dont la volonté<br />
politique et la disponibilité des gouvernements de transition à<br />
coopérer avec elles</p>
<p>AU TITRE DE LA PROMOTION DE LA PAIX, DU DIALOGUE, DE LA MÉDNTION,<br />
DE LA FACILITATION ET DE LA VALORISATION DES SOLUTIONS AFRIGAINES<br />
AUX PROBLÈMES AFRICAINS</p>
<p>28. Saluons la création de Lomé Peace and Security Forum dont la<br />
vocation est d&rsquo;être une plateforme permanente au service du<br />
dialogue, de la médiation, de la facilitation, de la négociation, de la<br />
paix et de la sécurité en Afrique.<br />
29. Appelons à un cessez-le-feu immédiat au Soudan, à la cessation<br />
des menées des groupes armés à l&rsquo;Est de Ia République<br />
Démocratique du congo et au dialogue entre libyens en vue<br />
d&rsquo;organisation rapides des élections et au soutien à la lutte<br />
antiterroriste au sahel, en somalie et au Nord du [4ozambique.<br />
30. Exhortons les groupes armés du Nord de la République du lVlali, de<br />
la République Centrafricaine et du Tchad à intégrer ou à réintégrer<br />
les processus de paix dans les trois pays&rsquo;<br />
31. Sou/rg nons la nécessité pour les organisations sous-régionales,<br />
régionales et internationales de renforcer davantage leur<br />
engagement au service de la diplomatie préventive afin de prévenir<br />
IeJcônflits et les crises, faciliter les pourparlers de paix, soutenir la<br />
résolution pacifique et diplomatique des différends sur le continent.<br />
32. Encourageons les élites africaines à développer des solutions<br />
adaptéejaux besoins spécifiques de I&rsquo;Afrique, aussi bien dans le<br />
domaine économique, des infrastructures, de la recherche, de<br />
l&rsquo;innovation, de la formation que dans le domaine politique, de la<br />
prévention, de la gestion et du règlement des conflits.<br />
33. Restons persuadés que le regain d&rsquo;intérêt actuel pour le<br />
panafricanisre en Afrique et au sein des diasporas africaines et<br />
i&rsquo;effectivité de la Zone de libre-échange continentale africaine<br />
(ZLECAF) permettront à l&rsquo;Afrique d&rsquo;améliorer sa représentativité<br />
dans la gouvernance mondiale et sa part dans le commerce<br />
mondial.<br />
34. Saluons le lancement par le Togo, le 03 mai 2003, de l&rsquo;Alliance<br />
politique Africaine dont la première édition de Lomé Peace and<br />
Secuiity Forum constitue la première activité phare et le projet<br />
d&rsquo;organisation, en2024à Lomé, du 9è Congrès panafricain porté par<br />
le Togo et i&rsquo;Union Africaine sur le thème « Renouveau du<br />
panafricanisme et rôle de t&rsquo;Afrique dans la réforme des institutions<br />
muttitatérales : mobitiser/es resso urces ef se réinventer pour agir »&rsquo;</p>
<p>AU TITRE DE LA MISE EN GUVRE ET DU SUIVI DES RECOMMANDATIONS DE<br />
la présente déclaration</p>
<p>35. Demandons au Togo, conformément à l&rsquo;esprit et à la lettre de la<br />
présente déclaration à travailler, en collaboration avec les autres<br />
Etats, les acteurs sous-régionaux, régionaux et internationaux, à la<br />
mise en œuvre des recommandations pertinentes issues du Forum&rsquo;<br />
36. Invitons l&rsquo;Alliance Politique Africaine, structure initiatrice de<br />
Lomé Peaceand Sec urity Forrtm, à mettre en place un cadre de<br />
plaidoyer et de facilitation pour capitatiser sur les acquis de la<br />
premiére édition dans I&rsquo;optique dnun accompagnement<br />
toordonné des transitions politiques vers une gouvernance<br />
démocratique ainsi qu&rsquo;à prendre des initiatives de médiation et<br />
de dialogue en faveur&rsquo;de la paix et de la sécurité sur le<br />
continent.<br />
37.Féticitons S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBÉ, Président de<br />
la République Togolaise, pour son leadership sur les questions de<br />
paix et de médiation en Afrique el remercions le gouvernement et<br />
le peuple togolais pour leur accueil chaleureux et la tenue effective<br />
de la première édition de Lomé Peace and security Forum&rsquo;<br />
38. Joignons notre voix à celle du Togo pour remercier L&rsquo;ensemble des<br />
acteurs et des partenaires qui ont appuyé, de diverses manières&rsquo;<br />
l&rsquo;organisation dà la première édition de Lomé Peace and Security<br />
Forum<br />
Fait à Lomé, le 22 octobre 2023</p>
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<p>Kaceto.net</p>
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