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SITHO-VITHRO 2023 : Des entrepreneurs touristiques échangent sur la résilience face à la crise sécuritaire

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SITHO-VITHRO 2023 : Des entrepreneurs touristiques échangent sur la résilience face à la crise sécuritaire

Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-A l’occasion de la 13e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) qui se tient du 26 au 29 octobre 2023, des entrepreneurs touristiques ont échangé le vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou, sur la résilience du secteur face à la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso.

Trois communications ont porté sur le thème du jour : « L’entrepreneur touristique et la résilience face à la crise sécuritaire ».

La première communication a été faite par le gestionnaire de site touristique cynégétique, promoteur de Savana Pizza, Noufou Compaoré. Pour lui, il faut aller aux Etats-Unis, en Asie et en Europe pour chercher des clients.

« Pour sortir de la crise, nous avons eu à construire des infrastructures hôtelières à côté des zones de chasse et faire de sorte qu’elles répondent aux attentes des étrangers qui arrivent », a-t-il dit.

De l’avis de M. Compaoré, pour limiter le braconnage, une collaboration tripartite entre l’Etat, les concessionnaires et les populations riveraines, a été établie.

A l’en croire, 50% de leurs recettes sont reversées à la population, qui veille sur la protection des animaux.

« On avait signé des contrats pour la saison à venir. Il a fallu prendre des avocats pour le remboursement de ces contrats. Donc nous sommes contraints de recevoir les touristes qui avaient déjà payé des acomptes », a-t-il ajouté.

Dans le cadre de la résilience, Noufou Compaoré a proposé de créer et valoriser les produits de chasse. Comme exemple, la valorisation de la taxidermie qui est l’art de préparer, d’empailler les animaux morts.

Pour attirer la clientèle malgré la crise sécuritaire, le chef réceptionniste de Lancaster Hôtel Ouaga 2000, Raouf Tiendrebeogo, a souhaité de réadapter l’offre.

« Tout touriste a besoin de sécurité et l’Etat nous appuie en conséquence. L’hôtel est gardé par la Brigade de Gendarmerie mais en plus il faut doubler l’effectif des vigiles et renforcer la vidéosurveillance et il y a des coûts », a-t-il poursuivi.

Pour ce faire, l’hôtel a changé ses ascenseurs qui nécessitent un entretien. A l’international, les gens ne se déplacent plus avec de l’argent en espèces, il faut tout digitaliser. Il a précisé qu’ils ont sécurisé le paiement à distance en collaboration avec des sociétés et aussi sécuriser le Wifi de l’hôtel Lancaster Ouaga 2000.

« Nous avons des pages Facebook, tik tok, instagram, mais c’est un investissement à part entière. Nous avons noué des partenariats avec des cliniques privées où des médecins généralistes peuvent venir à l’hôtel pour consulter nos clients qui ne se sentent pas bien », a ajouté M. Tiendrebeogo.

Quant au Président de l’Association des chefs cuisiniers du Burkina Faso par ailleurs promoteur du restaurant Buffalo grill, Benjamin Lucien Compaoré, le restaurateur est obligé de servir la quantité et la qualité malgré la hausse des prix des matières premières, pour retenir les quelques clients qui continuent de fréquenter son établissement.

Démarré le 26 octobre dernier, le SITHO-VITHRO 2023 se poursuit jusqu’au 29 octobre prochain dans la capitale burkinabè.

Agence d’information du Burkina

HB/wis 

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