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<p>Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a condamné lundi, l&rsquo;attitude des syndicats absents lors de certaines luttes héroïques mais qui se sont réveillés brutalement pour tromper la population par un langage pseudo révolutionnaire.</p>
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<p>« Pendant longtemps, dans nos pays, les seules forces organisées furent l&rsquo;armée et les syndicats. Les ennemis de la Transition se sont donc appuyés sur des éléments de l&rsquo;armée qui se croyaient intouchables, du fait de leur rang et de leur fonction, pour fomenter un coup d&rsquo;État des plus réactionnaires. Le temps viendra où tout cela sera mis au clair », a affirmé le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.<br />
Le chef de l&rsquo;exécutif burkinabè s&rsquo;exprimait lundi matin lors de la montée des couleurs au sein de son institution.<br />
« Le coup d&rsquo;État ayant échoué, c&rsquo;est alors que subitement la nomenklatura syndicale est entrée dans la dance, avec un langage pseudo révolutionnaire pour mieux abuser les populations », a-t-il ajouté.<br />
Me Apollinaire Kyelem de Tambèla reproche notamment aux syndicats de n&rsquo;avoir pas soutenu la décision gouvernementale de prélèvement de 1% des salaires pour le financement de l&rsquo;effort de guerre.<br />
Il s&rsquo;est également offusqué parce que les syndicats ont condamné les taxes instaurés sur les produits importés pour financer la lutte contre le terrorisme.<br />
« Y a-t-il eu des taxes sur le canari de dolo de Yempoaka ? Sur la louchée d&rsquo;arachides ou sur les galettes de la vieille Mariam du marché du quartier ou du village ? Bien au contraire, les produits locaux sont soutenus, et leurs prix sont en baisse », a expliqué le Premier ministre.<br /> D&rsquo;après lui, le taux d&rsquo;inflation qui était de 14,1 % en 2022, est de 1,2 % en 2023 et le taux de croissance qui était de 1,2 % en 2022 est passé à 4,4 % en 2023 avec des prévisions de croissance pour 2024 à l&rsquo;ordre de 6,4 %. <br />
« Maintenant, celui qui réside au Burkina, et qui veut vivre à l&rsquo;occidentale doit se résoudre, soit à en payer le prix, soit à emménager en Occident », a indiqué le chef du gouvernement burkinabè.<br />
Pour Me Kyelem de Tambèla, l&rsquo;impérialisme n&rsquo;a pas encore réalisé, qu&rsquo;au Burkina Faso, il n&rsquo;y a plus seulement deux forces organisées, mais trois c&rsquo;est-à-dire également la société civile en action depuis 2011.<br />
De son avis, c&rsquo;est la société civile qui a obtenu le départ de Blaise Compaoré en octobre 2015 et qui s&rsquo;est opposée dès les premiers moments au coup d&rsquo;État de septembre 2015, fomenté par son homme de main, le général Gilbert Diendiéré.<br />
« L&rsquo;histoire doit être connue pour éviter les récupérations honteuses », a ajouté Le Kyelem de Tambèla.<br />
Selon lui, « la jeunesse ne veut plus donner l&rsquo;occasion à l&rsquo;impérialisme et à ses valets locaux de renouveler leurs forfaits au Burkina Faso ».</p>
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<p>Agence d&rsquo;information du Burkina</p>
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