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France: Sarkozy de retour au tribunal pour une affaire de financement politique illégal

<p>PROCÈS-ÉLECTIONS-PARTIS&comma;PREV-LEAD<&sol;p>&NewLine;<p><strong>France&colon; Sarkozy de retour au tribunal pour une affaire de financement politique illégal <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>PARIS&comma; 8 nov 2023  – Nicolas Sarkozy est revenu mercredi devant les tribunaux pour une affaire de financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012&comma; nouvelle étape dans l’agenda judiciaire très chargé de l’ex-président&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>En première instance dans cette affaire dite « Bygmalion »&comma; M&period; Sarkozy avait été condamné&comma; en 2021&comma; à un an de prison ferme pour avoir dépassé le plafond légal de dépenses de sa campagne&comma; la peine maximale alors prévue par la loi&period; Il avait aussitôt fait appel&comma; dénonçant une condamnation « injuste »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’ex-chef de l’Etat&lpar;2007-2012&rpar;&comma; apparu décontracté avant l’ouverture de l’audience en appel&comma; est attendu à la barre le 23 novembre&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Contrairement à ses coprévenus&comma; Nicolas Sarkozy&comma; âgé de 68 ans&comma; n’est pas mis en cause pour le système de fausses factures lui-même&comma; imaginé pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne &lpar;près de 43 millions d’euros&comma; alors que le plafond légal était de 22&comma;5 millions&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Douze anciens cadres de la campagne&comma; de l’UMP – aujourd’hui devenue Les Républicains – ou de la société Bygmalion&comma; seront eux rejugés à Paris pour complicité de « financement illégal de campagne »&comma; faux&comma; escroquerie&comma; abus de confiance ou complicité de ces infractions&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Révélé deux ans après la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012&comma; le scandale avait entraîné des déflagrations politiques en série à droite&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dans le jugement en première instance&comma; le tribunal avait pointé les « sommes extrêmement conséquentes » en jeu et des faits commis par « des professionnels avertis » pour justifier les peines prononcées&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Concernant Nicolas Sarkozy&comma; il avait estimé que l’ancien locataire de l’Elysée avait « poursuivi l’organisation de meetings » électoraux&comma; « demandant un meeting par jour »&comma; alors même qu’il « avait été averti par écrit » du risque de dépassement des dépenses&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Sa défense avait fait valoir que le dépassement du plafond légal avait déjà été sanctionné par le Conseil constitutionnel&comma; qui avait rejeté ses comptes de campagne en 2013&comma; et ne pouvait donc être de nouveau jugé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’ex-chef de l’Etat s’était aussi fait épingler pour son absence en première instance par le parquet&period; Il ne s’était alors déplacé que le jour de son interrogatoire et la procureure y avait vu une « totale désinvolture »&comma; démontrant que le prévenu s’estimait « au-dessus de la mêlée »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Nicolas Sarkozy est loin d’en avoir fini avec les tribunaux&period; Il comparaîtra notamment pour corruption en 2025 pour les soupçons de financement libyen de sa précédente campagne présidentielle&comma; celle&comma; victorieuse&comma; de 2007&comma; et a formé un recours contre sa condamnation en appel à trois ans de prison&comma; dont un ferme&comma; dans une affaire de corruption d’un haut magistrat&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il vient par ailleurs d’être inculpé début octobre dans un volet de l’affaire libyenne lié à la rétractation de l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Avec l’AFP<&sol;strong><&sol;p>

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