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Rébellion du M23 en RDC: combats sur plusieurs fronts, nouveaux déplacements de populations         

<p>RDCONGO-CONFLIT-RÉBELLION<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Rébellion du M23 en RDC&colon; combats sur plusieurs fronts&comma; nouveaux déplacements de populations<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong> GOMA &lpar;RD Congo&rpar;&comma; 9 nov 2023 – Des combats sont en cours sur plusieurs fronts contre les rebelles du M23 au nord de Goma&comma; dans l’est de la République démocratique du Congo&comma; et provoquent de nouveaux déplacements de populations paniquées&comma; selon des témoignages recueillis jeudi&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Après six mois de calme relatif&comma; les combats ont repris début octobre dans le Nord-Kivu entre la rébellion du M23 &lpar;« Mouvement du 23 mars »&rpar;&comma; soutenue par le Rwanda selon de nombreuses sources&comma; et l’armée congolaise &lpar;FARDC&rpar; alliée à des groupes armés se présentant comme des « patriotes »&period; Selon l’ONU&comma; ce regain de violence a provoqué le déplacement de quelque 200&period;000 personnes&period;<&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p>Mercredi&comma; des affrontements dans le territoire de Masisi ont vidé de leur population plusieurs villages de la région de Kilolirwe&comma; à une quarantaine de km de la capitale provinciale&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon des représentants de la société civile&comma; plus de 3&period;000 nouveaux déplacés étaient signalés dès mercredi soir dans la localité de Sake&comma; où d’autres ont continué d’affluer&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Nous avions regagné nos villages et là&comma; de nouveau&comma; nous avons dû fuir&comma; je ne sais pas où je vais dormir »&comma; se désole Alice&comma; une mère de famille interrogée par téléphone depuis Goma&period; « Que le gouvernement ramène la paix&excl; »&comma; implore-t-elle&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ces nouveaux déplacés « sont sans abri&comma; nous nous débrouillons pour les mettre dans des écoles »&comma; explique Primo Bauma&comma; un chef coutumier&comma; en constatant que leur présence « fait paniquer les gens »&comma; qui craignent que les rebelles approchent&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La cité de Sake est considérée comme une ligne rouge par l’armée et la force de l’ONU en RDC &lpar;Monusco&rpar;&comma; qui ont annoncé vendredi dernier le lancement d’une opération&comma; appelée « Springbok »&comma; destinée à empêcher le M23 de s’en emparer et d’envahir Goma&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Fin octobre&comma; les rebelles avaient pris une autre cité stratégique au nord de Sake&comma; Kitshanga&comma; et semblent depuis étendre leur offensive vers le sud&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Des soldats burundais de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est&comma; qui étaient basés à Kitshanga&comma; ont quitté la ville&comma; selon des sources locales&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Dès que le M23 a réoccupé Kitshanga&comma; les rebelles ont interdit tout mouvement au contingent burundais&comma; qui était comme pris en otage »&comma; a expliqué un responsable de la société civile&period; Puis « la population a constaté mercredi que les Burundais étaient partis dans la nuit »&comma; a-t-il ajouté&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Depuis plusieurs jours&comma; d’autres combats ont lieu dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo&comma; où l’armée engage des moyens aériens contre les rebelles&period; Par deux fois&comma; une ligne moyenne tension alimentant une bonne partie de Goma a été endommagée&period; Coupée lundi&comma; l’alimentation électrique a été rétablie le lendemain&comma; avant d’être de nouveau interrompue mercredi&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Avec l’AFP<&sol;strong><&sol;p>

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