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Lutte : Rihanata Diallo, la Reine des arènes burkinabè

A l’issue du 28e Championnat national de lutte traditionnelle qui s’est disputée les 1er et 2 mai 2021 à Ouagadougou, Rihanata Diallo a été sacrée, pour la deuxième fois consécutive, Reine des arènes. Qui est Rihanata Diallo ? Réponse !

En 2019, en faveur du Championnat national de lutte traditionnelle, les amoureux de la lutte découvraient à Boromo, la ville qui a abrité cette édition, une jeune élève dont l’avenir est prometteur dans la discipline.

Venue de la province du Nayala dont le chef-lieu lieu est Toma, la jeune fille, biceps et mollets bien développés, ne faisait pas de cadeau à ses concurrentes. En finale de l’Open féminin, sans coup férir, elle envoie au sol sa concurrente, IKE Saidatou du Poni, qui discutait le titre de la Reine des arènes avec elle.

Elle est désormais connue dans le milieu et au plan national. Son nom est Rihanata Diallo. Originaire de la province du Nayala, chef-lieu Toma, réputée pour avoir fabriqué des champions de la discipline sportive, Rihanata Diallo a cette manie déconcertante de faire mordre la poussière à ses concurrentes.

Dans l’arène de Ouagadougou, c’est la policière Emilie Tassembédo qui en a fait les frais, le 2 mai dernier lors du 28e championnat national de lutte traditionnelle. Il lui a fallu quelques deux petites minutes pour s’octroyer à nouveau le tire de la Reine des arènes.

Née en 1997, Rihanata Diallo a plus connu la lutte comme jeu d’enfance. Ses performances l’amènent à se mesurer le plus souvent aux garçons. « La lutte est une passion pour moi. Et lorsque je veux m’entraîner, je le fais contre des garçons », relate la patronne confirmée des arènes burkinabè. « Pour le championnat de cette année, je me suis bien préparée. J’ai quelqu’un qui m’encadre tous les soirs », ajoute-t-elle comme pour révéler le secret de son succès.

Pour avoir remporté son duel contre Emilie Tassembédo, la championne est repartie avec la somme d’un million de francs dont 500 mille francs CFA offerts par le Médiateur du Faso et autant par la Banque agricole du Faso. « Je vais remettre cette somme à moi père pour s’acheter du matériel agricole », indique Rihanata Diallo.

Si la lutte lui réussit, l’école, par contre, s’avère un peu compliquée pour notre championne. En effet, à 24 ans, elle fait la classe de troisième mais elle compte décrocher son brevet cette année. « Je prépare également bien mon examen. S’il plaît à Dieu, j’aurai mon BEPC cette année », a ajouté celle qui souhaite inscrire durablement son nom dans les annales de la lutte traditionnelle féminine burkinabè.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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