Burkina : La DGEP réfléchit à un nouveau référentiel de développement endogène
Ouagadougou, 27 déc. 2023 (AIB) – La Direction générale de l’économie et de la planification réfléchit à un nouveau référentiel de développement endogène, devant succéder à Burkina prospective 2025, a appris l’AIB.
La Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP), lors de sa conférence annuelle, a fait le point de son programme de 2023 et de prendre des dispositions pour les années à venir, conformément à son programme de mission 2021-2025.
Le thème de la présente conférence, intitulé : « Formulation de l’Étude nationale prospective (ENP) post-2025 : quels instruments stratégiques pour bâtir une vision de développement endogène partagée ? », s’inscrit en droite ligne avec l’un des objectifs assignés au département de l’économie.
Le Directeur général de l’Economie et de la planification, Larba Issa Kobyagda, a indiqué qu’au 30 novembre 2023, sa structure a pu atteindre un taux d’exécution physique de 86,34%.
Il a exhorté ses collaborateurs à poursuivre inlassablement leurs missions au quotidien malgré la situation difficile du pays, car ils sont les VDP de la planification.
D’après M. Kobyagda, l’innovation majeure qu’ils apporteront au cours de l’année 2024 est celle de créer une forte synergie entre l’administration publique et les organisations de la société civile, ainsi qu’entre le secteur privé, les chercheurs, les enseignants-chercheurs et les populations, afin de définir ensemble une vision pour le Burkina Faso.
« C’est pour nous une tradition, à l’instar des structures publiques, de tenir notre conférence annuelle. En respectant une fois de plus cet engagement, nous nous inscrivons davantage dans un pilotage innovant et orienté vers les résultats, conformément à nos textes relatifs à la gestion axée sur les résultats (GAR) », a déclaré le représentant du ministre en charge de l’économie, Xavier Bambara.
Selon lui, « le contexte actuel de notre pays invite à inventer, innover, explorer et formuler des politiques comme il se doit pour assurer à nos populations les meilleures conditions auxquelles elles aspirent depuis des années ».
Pour Xavier Bambara, la notion d’endogénéité est et sera toujours au cœur des démarches et des réflexions pour garantir que les Burkinabè vont adhérer à la vision qui sera définie, de manière à ce que sa mise en œuvre puisse être plus facile.
Il a par ailleurs invité la participation active de tous les acteurs, notamment le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les chercheurs, les jeunes et les femmes, pour la formulation de l’ENP post-2025.
Agence d’information du Burkina
WJ/AZ/ata
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