Burkina- Presse-Revue
Révision de la Constitution, Coopération et justice en couverture des journaux burkinabè
Ouagadougou, 26 janv. 2024 (AIB)- Les quotidiens de ce vendredi font écho, de la coopération parlementaire entre le Burkina Faso et le Mali, du procès charbon fin et de la promulgation de la loi portant révision de la constitution par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.
« Révision de la Constitution au Burkina: La loi promulguée par le chef de l’Etat », affiche à sa Une, le quotidien privé Le Pays.
Le journal privé informe que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a promulgué hier à Ouagadougou la loi portant révision de la Constitution du Burkina Faso.
Même son de cloche pour le quotidien d’Etat Sidwaya qui soutient que le chef de l’Etat a promulgué la loi constitutionnelle.
Sous un autre registre, le doyen des journaux privés burkinabè, L’Observateur Paalga titre à sa manchette : « Procès charbon fin : Le tribunal range définitivement son tamis ».
Le quotidien privé rapporte qu’après avoir défrayé la chronique, cinq années durant, l’affaire dite « charbon fin » a connu son dénouement hier jeudi au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.
Le confrère Le Pays précise que la société minière Essakane et autres ont été relaxés dans l’affaire charbon fin pour cause de tractation.
A ses dires le juge a décidé de l’extinction de l’action publique à l’endroit des mises en cause dans ce dossier.
Le quotidien d’Etat Sidwaya, de son côté, soutient que la poursuite du ministère public dans le dossier charbon fin, à l’encontre de la société IAMGOLD Essakane, impliquant également la société Bolloré devenue Africa Global Logistics (AGL) et des agents de l’administration publique et douanière, s’est éteinte.
Le même journal s’appesantit sur les échanges des députés maliens avec le capitaine Ibrahim Traoré hier jeudi à Ouagadougou, au sujet de la coopération parlementaire.
Selon lui, les députés maliens, en visite de travail, d’amitié et de partage d’expériences ont discuté avec le chef de l’Etat sur le renforcement des deux parlements, dans le cadre de la mise en place de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga, souligne que les députés burkinabè et maliens ont échangé sur les défis communs du moment.
Le journal privé Le Pays renchérit que les parlementaires des deux pays ont réitéré leur volonté de travailler pour rendre la diplomatie plus active.
La presse burkinabè s’est intéressée également à la situation nationale notamment l’enlèvement du coordinateur national du mouvement SENS, Me Guy Hervé Kam.
Le même journal indique que selon plusieurs sources concordantes, le coordinateur national du mouvement SENS, Me Guy Hervé Kam a été « enlevé » le 24 janvier 2024 à l’aéroport de Ouagadougou par des individus.
Il poursuit que le mouvement SENS et le Balais Citoyen, à travers des communiqués interpelle les autorités en place de cette affaire.
Quant au quotidien privé L’Observateur Paalga, il laisse voir à sa première page : « Situation nationale : on a perdu les traces de Me Guy Hervé Kam ».
Agence d’Information du Burkina
MJR/no/bz
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