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Le capitaine Traoré attribue à l’impérialiste l’exécution lâche, en 1987, des éléments du Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou

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Le capitaine Traoré attribue à l’impérialiste l’exécution lâche, en 1987, des éléments du Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou

Ouagadougou, 27 janv. 2024 (AIB) – Le capitaine Ibrahim Traoré considère que l’exécution des commandos parachutistes de Koudougou, en 1987, par d’autres militaires burkinabè, sous les ordres du Front populaire de Blaise Compaoré, est du fait des impérialistes.

«Les impérialistes ont voulu enterrer la révolution burkinabè ici à Koudougou ce 27 (octobre 1987) matin, ils ont cru avoir déraciné l’arbre totalement mais les racines ont germé et aujourd’hui des millions de révolutionnaires sont sur cette terre», a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré devant les forces vives de la région du Centre-ouest, en marge du Salon international du coton et du textile (SICOT) à Koudougou.

Après l’exécution de Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons en pleine réunion au Conseil de l’Entente le 15 octobre 1987 et d’autres visant les acteurs de la révolution, Blaise Compaoré et ses soutiens avaient engagé un semblant de négociation avec Boukary Kaboré dit le Lion, commandant du Bataillon d’intervention aéroporté de Koudougou, avant d’ordonner l’attaque de ce bataillon, le 27 octobre 1987.

«Le colonel Gilbert Diendéré envoya un message nous intimant l’ordre d’attaquer Koudougou à 6 heures du matin et de considérer tout ce qui bouge comme ennemi», a témoigné dans l’Evénement, un média burkinabè, un soldat ayant pris part à cette attaque.

Selon ce témoignage, des officiers et sous-officiers arrêtés ont été froidement exécutés sur ordre.

Le président Traoré a toujours considéré que les attaques terroristes dont fait face le Burkina Faso ont aussi un lien avec les forces impérialistes et les relais locaux qui, de son constat, sont «actuellement aux abois».

Agence d’Information du Burkina

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