Burkina-Cooperation-Russie-Néocolonialisme
Burkina/conférence: Des experts analysent l’Impact du Néocolonialisme en Afrique
Ouagadougou, le 27 janvier 2024 (AIB)-Dans le cadre du partenariat Burkina-Russie, l’Association Africa Initiative a organisé samedi, une Conférence Internationale pour analyser les multiples facettes du NÉOCOLONIALISME afin de mettre en lumière ses impacts négatifs sur le développement de l’Afrique.
« Cette conférence a pour but de déconstruire cette fausse mentalité qu’on a mis dans nos têtes pour que la jeune génération soit aguerrie pour combattre le colon » a déclaré le président de l’association Africa Initiative Soumaïla Ayo Azenwo.
Placée sous le thème: « Impact du Néocolonialisme : Politiques Économiques, Sociales et Culturelles sur les Pays Africains (avec un accent sur le Burkina Faso) et les Pays de l’Eurasie », cette conférence a permis d’explorer des aspects du néocolonialisme ayant un impact négatif sur le développement de l’Afrique et a examiné de nouvelles dynamiques dans les partenariats entre les pays africains et la Russie.
Le Professeur DA B. Leon a entretenu les participants sur l’importance de nos valeurs culturelles et contumières en lien avec notre développement d’où une nécessité de la valorisation de notre culture.
Il a souligné l’importance de préserver les valeurs culturelles pour le développement, appelant au retour aux coutumes d’origine.
À sa suite, le Dr. Hyacinthe Ouédraogo a abordé les effets néfastes du néocolonialisme sur les économies africaines, plaidant en faveur de son éradication pour restaurer la véritable identité de l’Afrique et atteindre un décollage économique.
Le Dr. D.V SURJIK en vidéoconférence, a présenté les partenariats historiques de la Russie dans le monde, mettant l’accent sur l’engagement du pays à respecter la souveraineté et à être un partenaire fiable.
« L’économie russe ne souffre pas d’une dépendance accrue des richesses des autres pays, car le pays produit la majorité des produits consommés dans le monde» a-t-il souligné.
Adama Amadé Siguiré, quant à lui, a fourni des éclairages sur l’impact politique du néocolonialisme, soulignant son imposition de politiques étrangères, telles que la démocratie, qui ne correspond pas aux contextes africains.
«Le néocolonialisme a déraciné les valeurs culturelles, sociales, de notre peuple. Ce que je préconise c’est la rupture avec la politique néocoloniale Pour nous inspirer de nos réalités pour sur un socle politique endogène» a-t-il poursuivi.
Le Dr. Boukary Nebié a exploré l’impact du néocolonialisme sur la culture et la société, le comparant métaphoriquement au viol d’une fille vierge de 16 ans laissant l’Afrique avec un “complexe d’infériorité”.
Ce complexe d’infériorité qui se retrouve dans tous les domaines: la coiffure, les habitudes linguistiques, la musique, le cinéma, l’écriture, ne respectent pas les valeurs de société africaine.
Il a souligné l’importance de valeurs culturelles profondément enracinées comme base résiliente contre les influences extérieures.
La conférence a suscité une participation active et un intérêt marqué de la part des participants, favorisant un dialogue dynamique sur les enjeux pressants du néocolonialisme et de ses répercussions sur les nations africaines et eurasiennes.
Agence d’information du Burkina
AMZ/ata.