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Situation sécuritaire, prestation de serment des nouveaux conseillers CSC, le retrait de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB)-La presse burkinabè commente ce mardi le retrait du Burkina de la CEDEAO, la prestation de serment des nouveaux conseillers du Conseil Supérieur de la communication et de la manifestation de la population du nord.
« Insécurité dans la région du Nord, des populations manifestent leur colère dans la rue », titre à sa machette, le quotidien privé, Le Pays.
Selon ce quotidien, des populations de la ville de Ouahigouya, ont manifesté leur « colère dans les rues pour réclamer plus de sérieux dans la gestion de la crise sécuritaire dans la région du Nord ».
Selon le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga, les organisateurs de la manifestation dépeints une situation sécuritaire peu reluisante de la région du Nord.
Le quotidien d’Etat Sidwaya, rapporte que « tout en réaffirmant leur soutien sans faille aux autorités de la transition, les manifestants ont plaidé pour que leur message soit transmis aux autorités compétentes pour le bonheur des fils et filles de la région »
Pour n’avoir pas vu une équipe de la télévision nationale (RTB2) pour la couverture médiatique de la lecture de leur message, certains manifestants ont tenté de vandaliser les locaux de la chaine de télévision de Ouahigouya, ajoute le quotidien d’Etat.
Dans un autre registre, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Karamoko Jean Marie, ministre en charge des affaires étrangère : C’est en toute connaissance de cause que les chefs d’Etat ont décidé de quitter la CEDEAO ».
Ce journal a retranscrit une interview au chef de la diplomatie burkinabè.
Lors de ces échanges, le ministre a indiqué que cette décision (des pays de l’AES de quitter la CEDEAO) s’inscrit dans un esprit d’une meilleure articulation et « va nous permet de travailler véritablement sur les défis qui sont les nôtre ».
De son côté le journal privé, le pays a interrogé des Burkinabè sur ce retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO.
Le quotidien rapporte dans ce sens que le vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Boubacar Sannou, aurait souhaité qu’il y eût un débat public autour de la question afin que chaque citoyen puisse se prononcer et mesurer les contours d’une telle décision.
Pour, Brice Konaté, un citoyen burkinabè, « on ne perd rien en essayant autrement » ajoute le quotidien privé.
L’observateur Paalga, quant à lui écrit que selon le Dr Mohamed Tidiane KINDA, « l’UEMOA reste un filet de sécurité pour les pays de l’AES ».
Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre à sa Une « Conseil supérieure de la communication, les conseillers reçoivent l’onction des Sages ».
« Nommés par décret le 25 janvier 2024, les neuf nouveaux conseillers du Conseil supérieur de la communication ont prêter serment au conseil constitutionnel », rapporte le doyen des quotidiens privés.
Le journal ajoute que le président du conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré, a exhorté les Conseillers à avoir à l’esprit les termes du serment prononcé.
Selon Le Pays, au regard des défis qui se présente à l’ère du numérique, le président du conseil constitutionnel leur a rappelé les missions pour lesquelles ils ont été nommés.
Pour le quotidien public Sidwaya, les conseillers disposent des atouts pour mieux apprécier les questions qui leur seront soumises sous différents angles.
Agence d’information du Burkina
AMZ/dnkv