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<p><strong>Le président de l&rsquo;Assemblée législative de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, a effectué une visite au sein de la doyenne des industries burkinabè dans l&rsquo;après-midi du lundi 29 avril 2024. A travers cette visite, Dr Bougouma a voulu témoigner sa reconnaissance à l&rsquo;endroit du personnel de la SN Citec et lui adresser ses félicitations et encouragements pour le travail abattu. Une manière, selon lui, de soutenir la production et la consommation locale.</strong></p>
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<p>La visite du président de l&rsquo;Assemblée législative de transition au sein de la Société nouvelle huilerie et savonnerie Citec (SN-Citec) s&rsquo;inscrit dans une dynamique de soutenir les entreprises locales. C&rsquo;est donc pour encourager le personnel de cette unité industrielle que Dr Bougouma est allé à la découverte de la SN Citec. Aussi à travers cette visite, il a pu toucher du doigt le fonctionnement de cette industrie qui fait la fierté des Burkinabè.</p>
<p>Le président de l&rsquo;ALT, Ousmane Bougouma, à la découverte de la SN-Citec</p>
<p>En effet, cette société de droit privé burkinabè est la première industrie du Burkina Faso opérant dans le secteur des oléagineux, à travers la production d&rsquo;huile alimentaire, de tourteaux de coton et des aliments pour bétail à base de graines de coton. Elle produit également du savon de ménage à base de matières premières importées de la sous-région.</p>
<p>La SN-Citec dispose aujourd&rsquo;hui d&rsquo;équipements techniques modernes de la plus récente génération pour la trituration de toutes graines oléagineuses. Ce qui lui permet de mettre à la disposition de la population des produits finis de qualité. Ainsi, de l&rsquo;administration au laboratoire et contrôle qualité, en passant par la zone du pont bascule, à l&rsquo;aire de stockage, puis à l&rsquo;unité de l&rsquo;huilerie et la savonnerie, toutes les installations ont été visitées par le président de l&rsquo;ALT et sa délégation. Toute chose qui leur a permis de toucher du doigt le fonctionnement de la SN-Citec.</p>
<p>Une vue des produits finis (huile alimentaire Savor), prêts à la consommation</p>
<p>Au terme de la visite, Ousmane Bougouma se réjouit du travail abattu au sein de cette unité. Il a saisi aussi l&rsquo;occasion pour encourager l&rsquo;ensemble du personnel pour sa résilience et son engagement. « Nous avons visité l&rsquo;unité de production d&rsquo;huile, de savon et le laboratoire. Il nous a été donné de voir une équipe composée exclusivement de Burkinabè qui travaillent nuit et jour pour transformer des produits locaux afin de mettre à la disposition du consommateur burkinabè, des produits de qualité. C&rsquo;est une façon pour nous de saluer ainsi la résilience de la doyenne des industries burkinabè parce que la SN-Citec a été créée en 1941 et surtout saluer l&rsquo;abnégation au travail de nos devanciers qui nous ont légué un fleuron de l&rsquo;industrie burkinabè », a-t-il laissé entendre.</p>
<p>Dr Ousmane Bougouma a salué la résilience de la SN-Citec face aux difficultés rencontrées</p>
<p>Il a par ailleurs salué l&rsquo;expertise de l&rsquo;ensemble des agents qui travaillent sous la houlette du directeur général, Ibrahim Traoré. Pour Dr Bougouma, la SN-Citec est à féliciter pour sa résilience car, dit-il, malgré les difficultés rencontrées, l&rsquo;unité arrive toujours à mettre sur le marché des produits de qualité. La délégation parlementaire a pu toucher du doigt les difficultés rencontrées par la SN Citec. La grosse difficulté est liée donc à la rareté de la matière première qui empêche l&rsquo;usine de fonctionner à temps plein. « Aujourd&rsquo;hui, l&rsquo;unité tourne à peine à 40% de ses capacités de production et malgré tout, elle fait des bénéfices », a souligné le chef de la délégation parlementaire.</p>
<p>Des emballages de savon SN Citec</p>
<p>Il estime que si cette unité de production est correctement accompagnée par l&rsquo;Etat burkinabè, l&rsquo;on peut effectivement transformer substantiellement. C&rsquo;est une unité qui participe au développement endogène puisque la matière première est produite au Burkina Faso et toute la production burkinabè s&rsquo;adresse au consommateur burkinabè et l&rsquo;Etat burkinabè est aussi partenaire dans la structure du capital social. « Il est bon de soutenir cette unité industrielle afin qu&rsquo;elle puisse grandir davantage pour le bonheur des consommateurs burkinabè et pour le développement de notre économie », a-t-il souhaité.</p>
<p>La délégation en visite à l&rsquo;unité de savonnerie de la SN-Citec</p>
<p><strong>Une visite saluée à sa juste valeur</strong></p>
<p>Cette visite du président de l&rsquo;ALT est fortement appréciée par le directeur général de la SN-Citec et l&rsquo;ensemble du personnel. Pour le directeur général de la société, Ibrahim Traoré, cette visite est une source de motivation. Elle constitue, selon lui, un appel à continuer dans la résilience, à faire en sorte que les intérêts de toutes les parties prenantes continuent d&rsquo;être satisfaits au bonheur des populations. Pour le directeur général, la SN Citec est aujourd&rsquo;hui un modèle de partenariat public-privé et aussi un modèle économique et commercial au profit des parties prenantes.</p>
<p>La délégation parlementaire a visité le laboratoire et contrôle qualité de la SN-Citec</p>
<p>« La difficulté principale est liée à la mobilisation de la matière première que ça soit la graine de coton ou la graine de soja, nous rencontrons des difficultés pour avoir les quantités à même de couvrir les capacités installées de la société qui sont de l&rsquo;ordre de 120 000 tonnes de matière oléagineuse et pour environ 22 500 000 litres d&rsquo;huile par campagne avec une possibilité de travailler 11 mois sur 12 mois possibles », a expliqué le DG Ibrahim Traoré.</p>
<p>Le directeur général de la SN-Citec, Ibrahim Traoré, se réjouit de la visite du président de l&rsquo;ALT</p>
<p>A l&rsquo;en croire, ces dernières années, la SN-Citec travaille en moyenne trois mois sur onze possibles ; ce qui démontre la difficulté que la SN-Citec rencontre dans la mobilisation des matières premières afin d&rsquo;apporter sa contribution à l&rsquo;atteinte de la sécurité alimentaire. Il souhaite que l&rsquo;ALT puisse accorder au gouvernement, l&rsquo;ensemble des moyens législatifs à même de travailler à organiser l&rsquo;ensemble des filières au Burkina Faso.</p>
<p><strong>Romuald Dofini<br />
Lefaso.net</strong></p>
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