Site icon BurkinaInfo – Toute l'information du Burkina Faso en temps réel

Houet/Marché des arts à la SNC : C’est parti pour la découverte des trésors artistiques

BURKINA-HOUET-CULTURE-SNC

Houet/Marché des arts à la SNC : C’est parti pour la découverte des trésors artistiques

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, chargée du Budget, Fatoumata Bako, a procédé à l’ouverture du marché des arts, le lundi 29 avril 2024 à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso. C’était en présence du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et celui en charge de la culture du Niger, le colonel major Abdourahamane Amadou.

L’art est de nouveau à l’honneur à cette 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

A cet effet, le marché des arts a ouvert ses portes au public le lundi 29 avril 2024 à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon.

Le top départ a été donné par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, chargé du Budget, Fatoumata Bako en compagnie du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et celui en charge de la culture du Niger, le colonel major Abdourahamane Amadou.

Une occasion particulière de célébrer la richesse et la diversité de l’art dans le au Burkina Faso ainsi que d’encourager les artistes à poursuivre leur travail créatif.

Ce marché rassemble des artistes et des amateurs d’art de tout le pays.

Selon le ministre délégué chargé du budget, le marché des arts est une « véritable  tribune de valorisation de notre riche patrimoine culturel et artistique ».

Elle a souligné l’importance de cette activité pour le développement et la promotion de l’art burkinabè.

« En instituant le marché des arts, le ministère en charge de la culture entend créer une fenêtre d’opportunités pour les artistes nationaux par le biais d’échanges et de rencontres entre les professionnels des différentes filières culturelles et artistiques, et les corps de métiers liés à ces filières », a indiqué Fatoumata Bako, marraine du marché des arts.

Des dizaines d’artistes ont soumis leurs œuvres pour être examinées par un jury qui déterminera les gagnants dans trois différentes catégories au soir la 21e SNC. Il s’agit des catégories du batik, de la sculpture et de la peinture.

La visite guidée des œuvres en compétition a été menée par un membre du jury qui a expliqué les différents critères pour évaluer les œuvres aux autorités.

Les visiteurs ont eu l’occasion de découvrir des œuvres d’art exceptionnelles allant des peintures et des sculptures, en passant par le batik.

Selon le président de la commission spécifique marché des arts, Romaric Sanou, pour cette édition, le marché des arts connaîtra d’importantes innovations.

Il s’agit notamment de l’organisation d’une formation (résidence de création) avec Cheick Tidiane SECK, « digne et valeureux » fils d’Afrique et icône de la musique mondiale, l’organisation de master-classes avec des personnalités du monde de la culture, la célébration de la journée internationale de la danse, le 29 avril 2024, à travers un panel.

Romaric Sanou a également cité l’instauration d’un plateau musical professionnel (plateau IN) à l’attention des tourneurs, producteurs, gestionnaires de salles, organisateurs de festivals et la signature de conventions entre la SNC et certaines structures telles que la Fondation festival sur le Niger, et Collectif Wékré comme innovations majeurs à cette 4e édition du marché des arts.

Pour le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le marché des arts est une activité « extrêmement importante » du ministère de la culture.

Dans ce sens, a-t-il dit, tout doit être mis en œuvre pour que les industries culturelles créatives deviennent une réalité.

« L’art et la culture ne doivent plus être des secteurs négligés, mais plutôt des secteurs économiques à part entière qui génèrent des revenus et aussi qui créent des emplois, c’est tout l’intérêt de ce marché des arts », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Comments

comments