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Infrastructures : « Cette année, nous avons beaucoup à faire » (Adama Luc Sorgho)

Au 31 mars 2024, sur 183 activités programmées, 24 sont achevées et 96 sont en cours d’exécution, soit un taux d’exécution physique globale de 35,41 %. C’est ce qu’a fait savoir le ministère des Infrastructures et du désenclavement à l’ouverture du premier conseil d’administration du secteur ministériel, ce mardi 7 mai 2024 à Ouagadougou.

Le ministère des Infrastructures et du désenclavement tient son premier CASEM de l’année 2024 les 7 et 8 mai 2024 à Ouagadougou. L’occasion de revenir sur le bilan de l’année 2023, de se pencher sur les activités réalisées au premier trimestre de 2024 et de proposer des solutions pour une gestion efficiente du ministère.

En 2023, le niveau de performance global des structures du ministère s’est établi à 65,19 %. Pour le premier trimestre 2024, elle est de 35,41 %. Sur 183 activités, 24 ont été achevées, 96 sont en cours d’exécution et 63 n’ont pas connu un démarrage.

Pour expliquer la performance du ministère sur ce trimestre, Zoenabou Balima, Directrice des études et des statistiques techniques, a fait savoir que le ministère a entrepris depuis 2023, des réformes pour amener les entreprises à être plus efficaces. Les réformes ont concerné, selon elle, la multiplication des contrôles sur les chantiers, les inspections de travail, un suivi-évaluation plus stricte et l’application des sanctions.

« Pour l’année 2024, nous avons eu les lancements de beaucoup de chantiers. Avec les réformes entreprises au sein du département, nous sommes confiants que les travaux vont mieux s’exécuter qu’en 2023 (…). Cette session du CASEM va permettre d’adopter le rapport d’évaluation des structures qui est un document élaboré par la direction de l’innovation. Un document essentiel pour le fonctionnement du département », a-t-elle fait savoir.

Adama Luc Sorgho, ministre des Infrastructures et du Désenclavement, s’est félicité de tous les acquis du ministère, mais reste persuadé que son département peut mieux faire. Pour lui, dans la mesure où 159/183 activités n’ont pas encore été menées, il est important que ce CASEM puisse permettre aux premiers responsables du département de discuter pour donner des moyens techniques et intellectuels afin de renforcer les acquis de la gestion du département.

« Au niveau des routes, les travaux se déroulent au minimum pendant un an et peuvent aller à 3 ans. Mais déjà, nous sommes à un taux d’exécution de 65 % au niveau des voiries. On a pu entamer un certain nombre de travaux qui étaient très importants, notamment la RN4 (Ouagadougou/Fada N’Gourma frontière du Niger). Bientôt, nous allons démarrer l’élargissement de la RN2 (Ouagadougou/Ouahigouya : frontière du Mali). Cette année, nous avons pu lancer les programmes d’aménagement, de réhabilitation et de bitumage de voiries dans les villes et campagnes du Burkina. Nous avons pu lancer les travaux de voirie dans les Hauts-Bassins, notamment à Bobo-Dioulasso. Bientôt, nous allons lancer les travaux de voirie dans le Sahel, le Nord et l’Est. Il y a également les travaux de la voie de contournement de Bobo-Dioulasso qui va démarrer (…). Cette année, nous avons beaucoup à faire. C’est à nous de suivre les entreprises et de leur mettre la pression pour que les travaux soient bien exécutés », a martelé le ministre.

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