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La CoCiPESAD répond à une coalition qui accuse l’armée burkinabè d’exactions

La CoCiPESAD répond à une coalition qui accuse l’armée burkinabè d’exactions

La Coalition Citoyenne des Organisations et Panafricanistes Engagés pour la Souveraineté de l’Afrique et la Défense des Dirigeants et Leaders Panafricains (CoCiPESAD) a apporté une réponse magistrale aux Coalitions de l’Afrique francophone pour la Cour Pénale Internationale (CAF-CPI) qui souhaite que la CPI se penche sur les massacres de civils qui auraient été commis par les Forces combattantes.

Pour la CoCiPESAD qui regroupe des personnalités influentes de Cote d’Ivoire, du Burkina, du Niger, du Congo, de la Guinée, de l’Afrique du Sud, de l’Amérique latine…  la CAF-CPI est une « caisse de résonnance des humeurs du colonialisme occidental », opposé à l’ émancipation des Etats africains dont ceux du Sahel en particulier.

 

La CoCiPESAD a également demandé à la CAF-CPI de saisir la Cour Pénale Internationale contre les Etats qui financent le terrorisme au lieu de s’en prendre à des braves pays qui luttent pour leur souveraineté.

Agence d’information du Burkina

Lire la déclaration intégrale dans les lignes qui suivent

Réponse des Organisations et Leaders Panafricanistes à la déclaration du 30 Avril 2024 des Coalitions de l’Afrique « Francophone » pour la Cour Pénale Internationale CAF-CPI » relative à une supposée situation dite « violations des droits de l’homme«  au Burkina Faso.

I- Présentation sommaire et autopsie des CAF CPI.

Les CAF CPI sont un réseau d’organisations de la société civile de pays « francophones » d’Afrique qui ont pour mission entre autres de :

– promouvoir la justice internationale;

– lutter contre l’impunité…

Pour atteindre leurs objectifs, elles œuvrent par le biais de plaidoyers, de sensibilisation, d’accompagnement des victimes et de renforcement des capacités des structures apparentées.

La structure est dirigée par un comité directeur avec pour coordonnateur M. Ali Ouattara de nationalité ivoirienne et précédemment fondateur de la Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (CPI).

Suite à cette brève présentation, il ressort qu’aucune structure de défense des droits de l’homme du Burkina Faso n’est signataire de cette déclaration qui est pourtant censée traiter d’un sujet d’intérêt national.

De plus, il s’agit exclusivement de Coalitions de pays « francophones » comme si les questions de droits de l’homme étaient l’apanage des seuls pays « francophones » ou étaient seulement posées dans ces pays. Le fait grave que cette organisation se définisse et se conçoive avec une identité coloniale de francophone est la preuve palpable qu’elle ne peut etre crédible de porter la voix de l’Afrique. L’Afrique réelle et moderne a cessé de se représenter avec les lunettes du colonialisme linguistique d’Afrique francophone, lusophone, anglophone…. Nous sommes une ENTITÉ SOUVERAINE INDIVISIBLE, toute chose qui échappe à cette fameuse coalition, véritables caisse de résonnance des humeurs du colonialisme occidental.

En effet, tout porte à croire que ce regain d’activisme de ces Coalitions pourrait avoir un lien intrinsèque avec les menaces pesant sur les intérêts de l’ancienne métropole française dans plusieurs de ses anciennes colonies, notamment les États du Sahel.

Cette triste réalité de la propension des pays francophones à saisir systématiquement la CPI pourrait être perçue comme la conséquence d’un nanisme intellectuel dont eux seuls ont le secret.

Il est indéniable et regrettable de constater que, historiquement, ce soient des chefs d’État ou des leaders des pays francophones qui subissent des  humiliations devant cette Cour.

Pourtant, les exemples sont légion à travers le monde où les « puissants du monde » ont commis les actes les plus odieux en matière de violations des droits de l’homme sans en être inquiétés le moins du monde.

Par exemple :

– les agressions répétées des populations de la bande de Gaza par Israël (protégée des États-Unis d’Amérique);

– l’invasion de la Libye

– etc…

À cette étape de notre analyse, il n’est pas superfétatoire de rappeler que certaines puissances passées maîtresses dans la défense des droits de l’homme, notamment les États-Unis d’Amérique ne sont pas signataires du statut de Rome.

Par conséquent, ces États ne sont pas justiciables de la CPI.

En ce qui concerne les cas supposés de violations des droits de l’homme par les forces armées burkinabè et les VDP, il faut enfin éclairer ces Coalitions sur le fait que des enquêtes ont été ouvertes au niveau national afin de faire la lumière sur ces dossiers.

II- Analyse critique sur les différents points de la Déclaration des CAF CPI.

À la lecture de la déclaration – satire produite par les CAF CPI, il convient de relever des contradictions flagrantes ainsi que des contrevérités grotesques qui y sont contenues.

Malheureusement, pour les initiateurs de ce complot ourdi à dessein contre les autorités de la Transition burkinabè, leurs récriminations et insinuations ne résistent pas longtemps à la critique pour peu que l’on fasse preuve de rigueur, d’objectivité et de bonne foi.

1) De l’intitulé de la Déclaration.

En affirmant de manière péremptoire que la situation en cause est constitutive de cas de violations des droits de l’homme, les CAF CPI, sans décliner au préalable le modus operandi, notamment les enquêtes et autres procédés d’investigations qui fondent leur croyance obscure, concluent hâtivement sur une conviction que seuls un procès régulier faisant suite à une instruction sérieuse et impartiale menée par des structures compétentes peuvent établir.

Human Rights Watch ne saurait être une instance juridictionnelle et n’a aucune compétence en matière de police judiciaire.

En se fondant sur des rapports étriqués et déséquilibrés, il est fort à parier qu’ici le choix du camp est trivial.

On pourrait alors sans risque de se tromper conclure que les CAF CPI sont à la fois juges et parties dans le cadre de leur prétention.

La confusion est d’autant plus inquiétante dans leurs envolées lyriques que dans la partie des recommandations, elles interpellent la CPI à mener des investigations pour élucider le cas d’espèce.

Pourtant, elles semblent avoir déjà jugé l’affaire tant et si bien qu’elles ont désigné leurs coupables.

Oui, il y a des cas de violations des droits de l’homme dans la guerre imposée par les terroristes et leurs suppôts au Burkina Faso. Nos populations civiles sont systématiquement assassinées de façon injuste.

Toute chose qui viole le premier et inaliénable droit de l’homme : celui à la vie.

2) De l’analyse du contexte de la Déclaration.

a) Vous avez dit insurrection islamiste?

Au regard des éléments d’appréciation du contexte tels que présentés pour introduire leur requête, les CAF CPI affirment avec une légèreté déconcertante que notre pays est aux prises avec une insurrection islamiste depuis 2016.

Cette assertion sonne comme un élément nouveau sorti du laboratoire malveillant de ces Coalitions ; en ce sens que le Burkina Faso fait face à une guerre asymétrique qui lui est imposée, mettant en évidence des revendications multiformes et plurielles et en présence d’acteurs divers et multiples.

Il est à noter que dans cette guerre, le dénominateur commun à tous ces criminels demeure la volonté de tuer et d’ébranler les fondements de notre vivre-ensemble.

C’est face à cette barbarie inouïe et injuste que le vaillant peuple burkinabè lutte pour sa survie, pendant que la communauté internationale reste insensible, voire indifférente.

Ce n’est pas à l’opinion nationale burkinabè que l’on peut inculquer cette théorie de l’insurrection islamiste quand elle a été témoin de tueries de musulmans dans des mosquées et même en période du mois béni de Ramadan Kareem.

b) La question des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP)

Dans l’optique certainement de tromper l’opinion ainsi que le destinataire final de leur déclaration, les CAF CPI assimilent les VDP à une milice.

En effet, elles ne font que s’inscrire dans le prolongement d’un narratif grégaire et désuet dont le but est de jeter le discrédit sur des populations qui, en désespoir de cause, ont décidé de se constituer en supplétifs de leurs forces de défense et de sécurité afin de défendre légitimement leurs terres et leurs biens.

Il est utile de rappeler pour la gouvernance de ces Coalitions que les VDP bénéficient, en plus de la formation militaire, d’une formation en droit international humanitaire (droit de la guerre) avant d’être déployés sur les différents théâtres d’opérations où ils sont recyclés et encadrés par l’armée régulière.

Quant aux allégations mensongères et calomnieuses faisant état de ciblage ethnique, nous préférons laisser cette propagande de mauvais aloi mourir de sa belle mais ridicule mort.

Puisque dans la suite de leur pamphlet, au chapitre des faits, nos pseudo défenseurs des droits de l’homme que nombre d’entre nous découvrent seulement maintenant, évoquent des massacres et attaques dont la typologie des victimes révèle que toutes les ethnies et communautés en sont victimes.

De même, le recrutement des VDP ne cible pas une seule ou quelques ethnies au détriment d’autres.

Toutes les ethnies et communautés y sont représentées.

En un mot comme en mille, ce sont des Burkinabè qui sont tués et la terre de nos ancêtres crie vengeance.

De ce fait, il est du devoir des filles et fils de notre pays de se mobiliser pour défendre sa dignité et son honneur.

Vouloir donc apposer une estampe ethnique sur les victimes est une prime à la stigmatisation et dénote d’une volonté de créer un terreau favorable à une guerre civile dans notre pays et nous élevons la voix pour protester vigoureusement.

c) Des deux coups d’État militaires.

L’évocation subtile de cette évidence socio-politique de notre pays n’est pas anodine.

Fort heureusement, nous avons la science et la rigueur d’analyse qui nous permettent de déceler la substance de cette manœuvre qui vise in fine à nous rabâcher la nécessité d’un impérieux retour à une vie constitutionnelle normale pour ainsi entériner l’agenda politique de ceux pour qui vous êtes des obligés voire des affidés.

Une posture qui méprise royalement la volonté du peuple souverain du Burkina Faso de se débarrasser des oripeaux de l’impérialisme afin de maîtriser l’agenda de son développement suivant un modèle endogène respectueux de ses aspirations profondes.

Ainsi, les CAF CPI tentent d’établir maladroitement un lien de cause à effet entre l’avènement des régimes militaires et les exactions supposées des droits de l’homme.

Cependant, leur brûlot les fait mentir lorsqu’il est dit plus loin que certains massacres ont été commis antérieurement à l’avènement de ces régimes militaires qui provoquent tant leur courroux.

Pardi ! Leur volonté de nuire est si mortifère qu’elles versent dans l’inconséquence, la délation et la tragicomédie.

3) De l’appréciation des faits.

Pour illustrer les faits constitutifs de cas de violations des droits de l’homme selon leur approche, nos nouveaux « Zorro » des droits de l’homme s’y prennent de la pire des manières en désignant sans autre forme de procès les auteurs, parmi lesquels ils citent les forces armées burkinabè et les VDP : et ce, au même titre que les « islamistes insurgés ».

En procédant ainsi, les CAF CPI font étalage de leur manque crucial de décence morale et de leur malhonnêteté intellectuelle aiguë.

Parce qu’elles foulent au pied les codes de l’élégance en ne relevant pas le fait que le Burkina Faso est la victime dans cette affaire.

Aussi, elles ne font preuve à aucun moment d’empathie pour notre peuple, ni de compassion à son égard en appelant la communauté internationale à sa rescousse au nom du sacro-saint principe de la solidarité internationale.

Nous rappelons que notre pays est membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU) depuis 1961.

C’est du deux poids, deux mesures que certainement les doués de raison sauront apprécier.

4) Des recommandations formulées par les CAF CPI.

En guise de recommandations, les CAF CPI souhaitent que des procédures judiciaires soient engagées à l’encontre des auteurs de ces exactions.

Le peuple burkinabè, tout en souscrivant à cet appel, tient à encourager fortement les “gendarmes du monde” et les “Don Quichotte” des droits de l’homme à :

– cesser d’alimenter le terrorisme à travers leur complicité passive et active;

– cesser le financement du terrorisme à travers les paiements de rançons;

– mettre un terme à l’instrumentalisation du terrorisme pour assouvir des ambitions géopolitiques et géostratégiques;

– soutenir sans aucune hypocrisie les États en lutte contre le terrorisme.

5) Création d’une Coordination d’Organisations et Leaders Panafricanistes dénommée CoCiPESAD.

 

Nous, organisations et leaders panafricanistes conscients de l’urgence et de l’impérieux devoir pour les peuples africains de  constituer un bouclier de protection et de défense des leaders et dignes fils africains qui portent le flambeau de l’idéal panafricain contre les plans assassins et destabilisateurs de l’impérialisme décidons de créer la Coalition Citoyenne des Organisations et  Panafricanistes Engagés pour la Souveraineté de l’Afrique et la Défense des Dirigeants et Leaders Panafricains (CoCiPESAD).

Au demeurant, le peuple burkinabè entend poursuivre sa marche victorieuse vers l’horizon du bonheur et réaffirme son soutien inconditionnel aux autorités de la transition avec à leur tête le camarade capitaine Ibrahim Traoré, Président de la transition, chef de l’État.

 

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !

 

Ont signé :

Burkina Faso

Deux heures pour Nous, deux heures pour Kamita

BAYALA Lianhoué Imhotep, Coordonateur National

Comité International du Mémorial Thomas SANKARA CIM-TS

Daouda TRAORÉ Président

Rassemblement des Intelligences pour la Souveraineté Africaine (RISA) Siguiré Adama Coordonnateur National.

Centre Thomas Sankara

Wendlassida Simporé/ Secrétaire Générale

Alliance des Jeunes des États du Sahel – AJES Burkina Faso

Abdoul Razahagou DENE, Président

 

Niger

Seydou Abdoulaye, Président du Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (REPPAD) et Coordonnateur National du Mouvement M62-MOUTOUNTCHI/BOUTCHINTAREY : Union Sacrée pour la Sauvegarde de la Souveraineté Nationale et la Dignité du Peuple.

SANOUSSI Mahaman

SG National M62

Maikoul Zodi

Coordonnateur du Front Patriotique pour la Souveraineté

l’Union des Scolaires Nigériens et l’Alliance des Éleves et Étudiants des États du Sahel,

 

Effred Mouloul Al’hassan, Secrétaire Général du Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens et Secrétaire Général de l’alliance des éleves et étudiants des États du Sahel.

 

Mali

Président de GRAME-Maaya

Issiaka TRAORE.

Diarra

Yacouba Mouvement Populaire pour l’Unité Africaine MPUA

Vice président

 

Côte d’Ivoire

Foungnigué Silué

Coordonnateur du Club Panafricain Universitaire(clubpanafricainuniversitaire@gmail.com)

Point focal RCI du Mémorial Thomas Sankara

 

Congo

Organisation : BISO PEUPLE

KASONGO ILUNGA

Coordonnateur National

République Démocratique du Congo

Ghana

Bernard Anbataayela Mornah a Presidential candidate 2024 and Convener of AriseGhana

From Ghana

 

Gambie

Zainab Jatta

Deputy coordinator AfYEF Gambia.

 

Guinée Bissau

Sumaila Bá Coordenador da Escola de Formação Política Ideológica Amílcar Cabral do PAIGC.

 

Guinée Conakry

Alfa Yaya Turé

Coordinateur du Festival international panafricain de Nguekokh FIPAN.

 

 

Afrique du Sud

Mr Julius Sello Malema

the leader of the Economic Freedom Fighters

South Africa

 

Bénin

Roméo Sêdjro AÏSSÉGBÉ

Coordonnateur National du mouvement : NOUS CITOYENS BÉNINOIS

Point Focal Bénin du Mémorial Thomas SANKARA

Shadrac WATOWEDE

Coordonnateur National de Urgences Panafricanistes Bénin

Louis Rodrigue AÏSSÉGBÉ

SG de l’organisation Panafricaine des Cultes Ancestrale- Bénin

 

Sénégal

Souleymane Jules Diallo,

Coordinateur de JIF’AFRIK

Camarade BADJI Alfousseynou

Panafricaniste du Senegal

Structure privée : BRES.OCTAGONE

SYLVESTINE MENDY PANAFRICAINEl. CORDONNATRICE DU MOUVEMENT AFRICA FIRST.

 

Mauritanie

Koriya Haimouda

Président du comité des femmes au sein de l’organisation » Nous pouvons »

 

Allemagne

Groupe de Travail sur le Panafricanisme

Hamado DIPAMA

 

Canada

BIECE-AE INTERNATIONAL

Président : Kokou Nouwozan LANGUEH

Siège : Montréal (QC) CANADA

 

Amérique Latine

Marcos Tello Chávez

Organización Nuevo País – MLN (MÉXICO)

Hugo Antonio Aguilar Asturias, Secretario General del Sindicato Autónomo Magisterial Guatemalteco (Samgua).

Michael Humaña

Presidente Sindicato Nacional de Trabajadoras y Trabajadores de la Educación – SNTE Chile

Mario Roldán Roblero López

Bloque Democratico de la Seccion 40 de la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación CNTE Chiapas México.

Orlando Pérez Oropeza

Presidente del Sindicato Nacional Fuerza Unida Magisterial SINAFUM-VENEZUELA.

Y Presidente de la Central Continental de Trabajadoras y Trabajadores de la Educación CTE.

Marcelino Rodarte Hernández

Coordinadora del Magisterio Democrático de Zacatecas Sección 58 de la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación, México

Rafael Cervantes Ramírez; Movimiento Democrático del Magisterio Zacatecano (MDMZ) Sección XXXIV, CNTE, Zacatecas México.

Dimas Mauricio Vanegas

Coordinador de la Fundación Promotora de Cooperativas, FUNPROCOP, El Salvador.

 

Personnalités

 

Elie Kamano artiste panafricaniste Guinéen. Je signe la pétition et m’engage à accompagner la dynamique 

Ouédraogo Salifou  dit Frère Malkom artiste musicien Burkina Faso

Drame Balla moussa

Menfils Balla le yaaba

Artistes musiciens engagé animateur radio réalisateur télé promoteur culturel Président du collectif national des artistes musiciens engagé pour la paix au Burkina Faso

Ouedraogo sibri dit oscibi jhoann artiste musicien . Burkina Faso

Alphonse Sana Kaboré dit Grand Docteur, artiste musicien

Océan Sawadogo dit Océan, Artiste musicien

Touré Moussa soudeur Burkina Faso

TAPSOBA DRISSA COMMERÇANT BURKINA FASO

Ouédraogo Tidiane menuisier Burkina Faso

SANFO Boubakar

Informaticien

Burkina Faso

 

 

 

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