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Burkina : La nationalisation de la BCB et le hadj 2024 au menu des journaux
Ouagadougou, 23 mai 2024 (AIB)-Les journaux dans leurs parutions de ce jeudi, traitent du Hadj 2024 et de la nationalisation de la Banque commerciale du Burkina (BCB).
« Le gouvernement nationalise la BCB », a titré le journal privé Le Pays, tout en rapportant que la décision du gouvernement intervient suite au refus du partenaire Libyen de financer la banque, se contentant de verser sa part d’action.
Selon le ministre en charge de l’Economie, cette nationalisation va permettre à la BCB d’être en phase avec les exigences de la règlementation bancaire dans l’espace de l’Union monétaire Ouest Africaine en vue d’assurer une meilleure gouvernance.
Le quotidien privé, L’Observateur Paalga qui affiche à sa Une « Nationalisation de la Banque commerciale du Burkina », a renseigné que selon les propos du ministre, le Burkina a dénoncé l’accord de la convention portant création de la banque le 12 décembre 2023.
Cette dénonciation, a indiqué L’Obs a rendu caduc les dispositions antérieures, permettant ainsi à notre pays de donner une nouvelle orientation à cette institution financière.
Quant au quotidien d’Etat Sidwaya, il a mentionné à sa Une que « Le gouvernement nationalise la banque commerciale du Burkina, reprenant le rapport relatif conseil des ministre relatif à cette décision.
Le Hadj 2024 est l’autre sujet qui a retenu l’attention des journaux dans leurs parutions du jour.
A ce titre, Le Pays écrit à sa Une : Les pèlerins « clandestins» mis en garde.
Selon le quotidien privé, ces pèlerins clandestin se définissant comme tous ceux qui disposent de visas non hadj, rendent difficile le travail du comité d’organisation.
Pour cela, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a appelé les agences et les autorités à dénoncer les auteurs de cette pratique, a indiqué le quotidien.
Selon Le journal L’observateur Paalga qui marque à sa Une « Hadj 2024 : des solutions pratiques et une innovation pour un pèlerinage réussi », le ministre en charge des cultes et le comité d’organisation du hadj ont partagé sur quelques pistes de solutions ce 22 mai 2024 à un jour du vol inaugural.
A en croire l’organe de presse il a été proposé, entre autres solutions que les pèlerins ne disposant pas de visas hadj n’aient pas accès au site.
Les pèlerins vont également porter des bracelets électroniques pour faciliter la gestion des urgences et la prise en charge sanitaire des pèlerins, a soutenu L’Observateur Paalga.
Agence d’information du Burkina
ZO/bh/yo
