Burkina : La Grande Chancellerie sensibilise des élèves sur la promotion des valeurs de citoyenneté
Ouagadougou, (AIB) – La Grande Chancellerie a tenu une conférence éducative sur les symboles de l’État burkinabè au Lycée Privé la Salle-Badenya ce 24 mai 2024 au profit de 1077 élèves.
La conférence avait pour but de sensibiliser les élèves aux symboles de l’État burkinabè, de promouvoir le respect et la connaissance de ces symboles, et d’inculquer aux élèves les valeurs patriotiques et civiques.
« Nous leur avons présenté les différents symboles qui composent la nation burkinabè conformément à l’article 34 de notre Constitution, à savoir l’emblème national, les armoiries, la devise nationale et l’hymne national », a déclaré le directeur de la communication et des relations publiques de la Grande Chancellerie, Gauthier Kevin Kaboré.
Il a exprimé le souhait, par cet enseignement, d’encourager les élèves à promouvoir davantage de valeurs citoyennes telles que le patriotisme, la loyauté et l’intégrité.
« C’est dans une vision éducative, pour un complément de formation à l’endroit des élèves qui sont en session d’éducation », a affirmé le directeur du lycée privé la Salle-Badenya, Frère Marc Somé.
Pour lui, il est important de s’ouvrir à d’autres réalités que celles que l’on rencontre habituellement dans les salles de classe.
Les élèves ont prêté une oreille attentive à cette conférence.
« Aujourd’hui, nous avons appris de nouvelles choses qui nous seront bénéfiques et enrichiront notre culture générale. Nous connaissons maintenant l’importance du drapeau, que le Ditanyè est plus long et que nous le chantons seulement en présence du chef de l’État, et aussi que les armoiries sont très importantes et ont une signification», a dit Néfertiti Diallo, élève en classe de seconde.
Charbel Somé, élève en première, s’est dit satisfait car cet enseignement leur permettra d’accorder désormais plus d’importance aux symboles du pays.
Rappelons qu’en cas d’outrage contre les symboles de l’Etat, l’acte est passible d’une peine de 4 mois à 4 ans de prison.
Agence d’Information du Burkina