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Autonomisation économique des femmes et des jeunes des sites miniers : L’AFEMIB déroule son programme à Boussé
Boussé, (AIB)-L’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB), a tenu, le 24 mai 2024 à Boussé, un atelier de restitution. Cette activité fait suite à une étude diagnostic des opportunités d’AGR durables au profit d’acteurs du minier de Silmiougou.
Une cinquantaine d’acteurs intervenant dans le domaine de l’orpaillage artisanal dans la commune de Boussé ont participé à une rencontre d’échanges, le 24 mai 2024 à Boussé, avec une mission de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB).
Assisté d’autorités administratives et de représentants des services techniques, la mission a présenté aux acteurs locaux les résultats de l’étude diagnostique réalisée en amont du projet.
Selon secrétaire général de l’AFEMIB, Annoncita Thiombiano, cette rencontre qui vise l’implication des bénéficiaires a pour objet et de recueillir leurs précieux avis et contributions.
Mme Thiombiano a indiqué que son association œuvre à travers la composante «Intégration économique et développement communautaire », à l’accroissement de la capacité entreprenariat et d’autonomisation des femmes et des jeunes.
Dans cette optique, a-t-elle dit, il est prévu le renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrice de revenus avec le soutien technique et financier du «Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines» (PARGFM).
La représentante du cabinet «what you need SA», auteur de l’étude, Nadège Nikièma, a donné un aperçu du processus de sélection des organisations retenues.
Elle a indiqué que dix sites miniers à travers le pays sont concernés par le projet.
Selon Nadège Nikièma, cette première phase d’étude a permis d’identifier les femmes et les jeunes travaillant sur les sites miniers, de procéder ensuite au recensement des potentialités économiques desdites régions.
Au-delà de la formation, a annoncé secrétaire général de l’AFEMIB, les associations retenues seront formalisées sous forme de coopératives pour un meilleur encadrement et un accès facilité aux services financiers et d’appui conseil.
« Une identification des besoins spécifiques en terme d’équipements et de matériel de production sera également réalisée afin d’optimiser leur performance », a indiqué Annoncita Thiombiano.
Deux associations ont été retenues pour le compte de Boussé. Il s’agit de « l’association nayi neeré pour le développement intégral » (ANDI) et du « groupe Sougr Nooma » du village de Silmiougou.
Sur les trois activités proposées par le cabinet, ces deux structures ont choisi de faire l’embouche de gros et petits ruminants et le maraîchage.
Les participants ont exprimé leur satisfaction pour les informations reçues.
Pour le responsable du Groupe Sougr Nooma, Issiaka Sankara, ce soutien annoncé vient à point nommé.
Le site minier de Silmiougou étant en phase industrialisation, il a estimé que les artisans miniers exerçant sur les lieux doivent songer à une reconversion ou à la diversification de leurs sources de revenus à travers cette opportunité.
Agence d’information du Burkina
DB/hb/bz
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