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Houet/Festival « dioulaya gnongonbein » : Pour une valorisation de la culture dioula

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Houet/Festival « dioulaya gnongonbein » : Pour une valorisation de la culture dioula

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La communauté dioula de Bobo-Dioulasso a tenu la 3e édition du Festival « dioulaya gnongonbein » du 24 au 26 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. Les communautés sœurs du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Ghana se sont jointes à celle de Bobo-Dioulasso, pour fraterniser et valoriser la culture dioula.

Trois semaines après la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), Bobo 2024, la communauté dioula de la ville de Sya a réuni du 24 au 26 mai 2024, ses membres à l’occasion de la 3e édition du Festival dioulaya gnongonbein pour fraterniser et valoriser la culture dioula.

Pendant 72 heures, les communautés dioulas du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, et du Burkina Faso ont fait vivre les facettes de la culture dioula à la place de la grande mosquée de Kong-Bougou.

Le public mobilisé massivement à la cérémonie d’ouverture a pu découvrir cette richesse culturelle des dioulas à travers un carnaval des masques, des danseurs, des « grandes personnes aux pieds minces », des tambouriniers, etc.

En une forte délégation, la communauté dioula vivant au Ghana s’est illustrée à cette cérémonie d’ouverture par les pas de danse de son chef accompagné des artificiers, et de ses instrumentalistes qui ont tenu en haleine les festivaliers un quart d’heure d’horloge.

Ce festival, aux dires du chef de la communauté dioula au Ghana, doit permettre au grand peuple dioula de fraterniser et de valoriser la culture et la tradition dioula.

C’est pourquoi sa Majesté a souhaité que dioulaya gnongonbein soit pérennisé et être plus grandiose pour les éditions à venir. Pour le chargé de mission au ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Alassane Ouango, représentant le ministre en charge de la Culture, ce festival est un bonus de la SNC qui permet à la communauté dioula de communier et de se recréer à travers ses valeurs culturelles.

Des festivals comme le Festival dioulaya gnongonbein doivent se multiplier dans le contexte de crise sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso pour permettre aux différentes communautés de se connaitre, de dialoguer et de prôner le vivre-ensemble, selon le représentant du ministre en charge de la Culture.

Le festival dioulaya gnongonbein, selon les explications du président du comité d’organisation de la 3e édition, Bapindjé Ouattara, vise le rassemblement des dioulas et le bien-être de cette communauté.

La particularité de la 3e édition, a poursuivi le président du comité d’organisation, a été l’invitation des communautés sœurs du Mali, de la Côte d’Ivoire, et du Ghana à la fête.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/yo

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