Examens scolaires de 2024 au Burkina Faso : 728 264 candidats à l’assaut des diplômes
Le ministre de l’Éducation nationale et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a décliné ce vendredi 31 mai 2024, le nombre de candidats enregistrés pour les différents examens de l’année 2023-2024. Pour cette année, il est constaté une baisse du nombre de candidats aux différents examens scolaires.
Les examens du certificat d’Études Primaires (CEP), du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), du Brevet d’Études Professionnelles (BEP) et du Baccalauréat de l’année 2024 enregistrent un total de 728 264 candidats, dont 402 602 filles et 325 662 garçons, contre 753 606 en 2023. Il est alors constaté une baisse des effectifs de 25 342 candidats par rapport à 2023, selon le ministre chargé de l’éducation nationale, Jacques Sosthène Dingara.
De façon détaillée, 360 340 candidats, soit 198 364 filles et 161 976 garçons sont enregistrés au CEP alors qu’à la session précédente, 376 297 candidats avaient été enregistrés, soit une baisse de 15 957 candidats.
Pour l’examen du BEPC, 220 158 candidats dont 130 497 filles et 89 661 garçons sont enregistrés. A la session précédente, 216 253 candidats étaient enregistrés, soit une hausse de 3 905 candidats.
Selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Jacques Sosthène Dingara, la baisse ne veut pas dire “forcement quelque chose de mauvais”.
Au BEP, il y a 16 573 candidats et au CAP, les candidats sont au nombre de 10 426. Le total de ces candidats (Ecole de Formation Technique et Professionnel) est de 26 999 candidats, dont 10 719 filles et 16 280 garçons. Ces chiffres sont en hausse de 3 404 candidats. En 2023, les effectifs étaient de 23 595 candidats.
En ce qui concerne l’examen du Baccalauréat, les candidats sont au nombre de 120 767 candidats, dont 57 745 garçons et 63 022 filles alors qu’à la session de 2023, ils étaient 137 461 candidats. Une baisse des effectifs de 16 694 candidats par rapport à 2023 est enregistrée.
Sur la question de la baisse des effectifs, le ministre a donné quelques raisons. “Les candidats qui passent l’examen de la session de 2024, d’abord est fonction de la cohorte qui est passée de l’année dernière à l’année 2024. L’effectif qui passe peut être fonction aussi des élèves qui vont redoubler. Plus l’année N-1 est une bonne année aussi, il va s’en dire que les effectifs de l’année N vont baisser. Le 3e facteur, c’est aussi l’inscription des candidats libres”, a-t-il dit en ajoutant que la baisse ne veut pas dire “forcément quelque chose de mauvais”.
Sur le plan organisationnel, le ministre a laissé entendre que plusieurs activités préparatoires ont été réalisées pour garantir le bon déroulement des examens et tous les moyens sont engagés pour relever les défis humains et logistiques avec les garanties de sécurité, de bonne organisation et d’administration des épreuves.
En ce qui concerne le Système Intégré de Gestion des Examens et Concours (SIGEC), le ministre Jacques Sosthène Dingara a rappelé qu’il s’agit d’une application qui permet de gérer l’ensemble des examens scolaires à partir d’une seule plateforme. Il a aussi ajouté qu’en vue d’améliorer les insuffisances constatées en 2023, des séries de formation portant sur les modules d’inscription, d’organisation, et d’administration ont été dispensées aux différents acteurs.
Il y a des tâches que SIGEC ne faisait l’année passée, mais qu’il fait cette année, a confié le ministre. “Tirer les classes, la répartition par salle, ce sont des innovations que l’année passée, il ne faisait pas. Le choix même des présidents de jury au lieu qu’il soit manuel, l’application aujourd’hui, on demande à tous les enseignants de s’inscrire, il fait un classement des enseignants par ordre de critère, de compétences et l’application elle-même affecte les présidents, les différents acteurs par jury”, a-t-il expliqué
Pour les examens de cette année, le budget prévisionnel alloué à l’organisation de ces examens est en baisse comparé à celui de l’année dernière, soit de 0,33 %. En effet, il s’agit de 23 243 154 000 francs CFA, mis à la disposition du Ministère chargé de l’Éducation Nationale alors qu’en 2023, ce budget était de 77 838 437 F CFA. Il a rassuré que la baisse du budget prévisionnel ne peut pas affecter le bon déroulement des examens.
En rappel, les épreuves physiques et sportives du BEPC, BEP et CAP se sont déroulées du 02 au 16 mai dernier. Les épreuves Physiques et sportives du BAC ont débuté le 21 mai. Les épreuves écrites et orales, quant à elles vont se dérouler du mardi 4 juin au jeudi 13 juin 2024 pour le CEP, du mardi 4 juin au lundi 17 juin 2024 pour le BEPC, du mardi 4 juin au vendredi 14 juin pour le CAP, du mardi 4 juin au samedi 15 juin 2024 pour le BEP et du mardi 18 juin au vendredi 5 juillet 2024 pour toutes les séries du baccalauréat.
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