La récente polémique autour du concours Miss Universités Burkina a éclaté suite aux révélations de trois anciennes lauréates sur le réseau social Tiktok. Les Miss Universités 2021, 2022, et 2023 ont dénoncé à travers le journal Lefaso.net, un environnement toxique, le non-respect des contrats et des promesses, ainsi que le manque de soutien pendant leurs mandats.
Kadidjatou Nikièma (Miss Universités 2021) a relaté des tensions dès les répétitions, pointant particulièrement le promoteur Honoré Bambara. Elle a évoqué une crise émotionnelle survenue durant la compétition, causée par le comportement du promoteur. Après son sacre, les difficultés ont persisté, notamment avec des contrats signés à la hâte sans consultation préalable.
Candide Toé (Miss Universités 2022) et Caren Kafando (Miss Universités 2023) ont corroboré ces affirmations. Elles ont décrit des contrats signés sous pression, sans possibilité de consultation parentale. Les versements financiers promis n’ont pas été respectés, et la qualité des récompenses, notamment les voitures, était déplorable.
Selon les miss à Lefaso.net, le manque de communication et de soutien ont animé leurs mandats. Caren Kafando a dénoncé l’absence de reconnaissance et de visibilité pour la Miss élue, et Candide Toé a déploré un mandat marqué par un manque de respect et d’organisation.
Un autre point de discorde concerne la voiture de la Miss. Kadidjatou Nikièma a découvert que la voiture annoncée comme un don, était en réalité une mise à disposition. Candide Toé, quant à elle, a reçu un véhicule de mauvaise qualité qui tombait constamment en panne.
Les Miss ont décidé de témoigner pour prévenir les futures candidates et encourager une amélioration du concours. Elles espèrent que leurs témoignages pousseront le comité d’organisation à revoir ses pratiques.
Interrogé sur ces accusations par nos confrères de Lefaso.net, Honoré Bambara, promoteur du concours, a refusé de commenter pour éviter de créer des polémiques.
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