Conclusions Assises nationales : « Nul doute qu’avec la détermination du Président Ibrahim Traoré, le Burkina Faso va renaître de ses cendres et nous allons surprendre le monde… » (le Réseau des patriotes)
Une semaine après les assises nationales sur la suite de la Transition, les appréciations sur leur tenue et leurs conclusions ne s’estompent pas. Pour cette coalition d’organisations de la société civile, le Réseau des patriotes, et à travers deux déclarations conjointes parvenues à notre rédaction, les assises nationales ont tenu toutes leurs promesses et augurent de belles perspectives. Dans une autre déclaration ci-dessous à la fin de la première, l’organisation dégaine contre contre ce qu’elle qualifie de « vieille classe « , qu’elle affirme avoir déçu et avoir été animée par des « querelles intestines ».
Lefaso.net
Déclarations !
Le samedi, 25 mai 2024, les Forces-vives de la nation étaient conviées à la salle de conférences de Ouaga 2000 pour statuer sur la suite à donner à la transition qui prend fin le 1er juillet 2024.
Au regard de l’importance de ce rendez-vous national, l’écrasante majorité des composantes significatives de la nation ont répondu présentes à l’appel de la patrie. Seuls les partis politiques, notamment ceux qui ont dirigé le Burkina ces dernières années, étaient absents. Toutefois, cette absence n’a aucunement entaché, encore moins entravé, le bon déroulement des assises. Bien au contraire.
Au regard du rejet massif à l’endroit des anciens dirigeants de ces partis voués aux gémonies, leur présence aurait été une source de tension supplémentaire lors des assises…
Sur environ 350 délégués attendus aux assises, plus de 300 étaient présents. Ce qui signifie que les assises pouvaient se tenir et délibérer en toute souveraineté. C’est ce qui a été fait avec brio. Initialement prévus pour se tenir sur deux jours, les travaux ont été effectués en une journée dans une ambiance empreinte de sérénité, de responsabilité et de patriotisme.
Au nombre des décisions fortes à retenir, on peut citer le mandat de 5 ans accordé au Président Ibrahim Traoré, au lieu de 3 ans initialement prévu.
Par ailleurs, le Président de la transition devient le Président du Faso pour les 5 prochaines années, à compter du 2 juillet.
Le Président de l’ALT (Assemblée législative de Transition) et le Premier ministre, sont éligibles aux élections qui vont sanctionner la fin de la transition.
La prise en compte de certaines composantes sous représentées ou absentes de l’ALT.
La réorganisation de certains départements ministériels jugés lourds, pour mieux adresser certaines questions spécifiques.
A noter également la création du KORAG, une instance rattachée à la présidence du Faso, et qui aura pour rôle de définir, superviser et d’encadrer l’action de l’exécutif.
Le réseau des patriotes se réjouit du bon déroulement des assises nationales et félicite le comité d’organisation pour le travail abattu.
Le réseau félicite également les participants aux assises pour leur patriotisme et la qualité de leurs interventions.
Félicitations au Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour la confiance que le peuple lui a accordée, en lui donnant un mandat franc de 5 ans pour relever les défis auxquels notre pays est confronté aujourd’hui.
Nul doute qu’avec le soutien des personnes de bonne volonté et avec l’engagement et la détermination du Président Ibrahim Traoré, de son gouvernement, et de l’ensemble de ses collaborateurs officiels et de l’ombre, le Burkina Faso va renaître de ses cendres et nous allons surprendre le monde par notre ardeur au travail, notre résilience et notre génie créateur.
Pour le Réseau des Patriotes
Le porte parole
Tidiane Belem
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Assises nationales : « La vieille classe a déçu. Elle a déçu par ses querelles intestines, son égoïsme »
Dans l’optique d’éviter un vide juridique à l’issue de la fin de la transition en cours prévue pour le 1er juillet 2024, les différentes entités qui composent la société burkinabè ont été invitées, à travers leurs représentants, le samedi 25 mai dernier à se prononcer sur la suite à donner à la transition.
La rencontre a eu lieu au Centre de conférence de Ouaga 2000, et les participants aux assises ont délibéré de manière souveraine et sans complexe.
Ce qu’on peut retenir, c’est que quitus a été donné au Président Ibrahim Traoré de continuer son action à la tête du pays, au regard des acquis significatifs engrangés en l’espace de 20 mois. Les acquis sont perceptibles au plan sécuritaire, avec la réorganisation de l’armée, le renforcement des effectifs, la création des BIR, l’équipement conséquent des forces combattantes, l’amélioration significative du traitement financier des FDS et VDP, l’acquisition de matériels de guerre comme jamais auparavant, l’adoption de réformes courageuses dans des secteurs vitaux comme l’agriculture qui occupe un rôle central dans la vision du Président Ibrahim Traoré.
Le chef de l’État accorde une grande importance à l’autosuffisance alimentaire. Ce n’est pas pour rien que ce département stratégique a été confié au dynamique et compétent commandant Sombié, qui s’est illustré comme étant un des ministres les plus brillants et les plus efficaces, qui prend sa mission au sérieux.
En outre, les positions fortes du chef de l’État sur la scène internationale en rapport avec les questions de souveraineté, contribuent à lui donner une popularité incontestable au plan national et international.
Loin d’être exhaustifs, les acquis sus cités ont contribué à convaincre les participants aux assises de donner un mandat supplémentaire de 5 ans au Président de la transition.
Mieux, Ibrahim Traoré, devient Président du Faso. Toute chose qui va lui donner plus de légitimité au plan national et à l’international. En lui donnant 5 ans, il aura la latitude de mieux gérer la crise multidimensionnelle que le Burkina traverse depuis 9 ans.
Pourquoi un tel plébiscite pour le Président Ibrahim Traoré ? Parce qu’il apparaît comme étant un vrai leader, un chef de guerre et un leader politique de premier plan. Il faut lui donner le temps nécessaire pour sa maturation. Car, il apprend très vite et il est un vrai patriote. Il a par conséquent le profil d’un futur grand leader. De surcroît, il suscite beaucoup d’espoir auprès de la classe moyenne, des moins nantis, mais aussi et surtout auprès des jeunes qui s’identifient à lui…
En face, on a des partis politiques, ceux qui étaient absents aux assises, notamment qui ont dirigé ce pays pendant plus de 35 ans. Aucun de ces partis n’a travaillé à promouvoir réellement les jeunes.
Leur stratégie a consisté à utiliser les jeunes pour se maintenir au pouvoir. Y compris après l’insurrection. C’est pourquoi, aucun leader de la vieille classe n’est capable de mobiliser les jeunes de son propre village aujourd’hui, à quelques rares, je dis bien rares exceptions près…
C’est pourquoi, le prétendu poids de ces partis dont l’absence a été tout sauf préjudiciable aux assises est à relativiser. Les temps ont changé, les paradigmes ont changé, les mentalités ont évolué. Aucun jeune n’est prêt aujourd’hui à mener un combat par procuration. Cette époque est révolue à jamais…
C’est pour cela que même les jeunes qui ne soutiennent pas forcément la transition, préfèrent observer un silence qui cache à peine un soutien …
La vieille classe a déçu. Elle a déçu par ses querelles intestines, son égoïsme, son ego centrisme. Même s’il ne faut pas les mettre tous dans le même sac. Car, il existe certains parmi la vieille garde qui sont lucides, et qui sont conscients qu’il faut passer la main pacifiquement, au risque de devoir subir ce qui est inéluctable. Passer le témoin en étant des mentors bienveillants, modèles et conscients de la nécessité de préparer la relève dans l’intérêt supérieur du pays.
A défaut, le passage de témoin se fera contre leur gré. Et cela n’est pas à leur avantage. Cela saute aux yeux aujourd’hui qu’une page de l’histoire de notre pays a été tournée le 25 mai dernier…
Ne pas l’admettre, c’est prendre le risque de rater un tournant décisif de l’histoire de notre pays…
KADER NIGNAN,
Membre du réseau des patriotes