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Burkina : Les acteurs touristiques exhortésà participer à la lutte contre le blanchissement des capitaux

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Burkina : Les acteurs touristiques exhortésà participer à la lutte contre le blanchissement des capitaux

Ouagadougou, 11 juin 2024 (AIB)-La Direction générale du tourisme (DGT) a sensibilisé mardi, les faitières des hôteliers, des restaurateurs des opérateurs de voyage et du tourisme en général, sur leur rôle et obligations dans la lutte contre le blanchiment des capitaux, afin d’assécher le financement du terrorisme.

Les assujettis du tourisme ont mené, mardi à Ouagadougou, la réflexion sur la problématique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Organisé par la Direction générale du tourisme (DGT), le cadre de réflexion a permis, selon la première responsable de la structure, Monique Ouédraogo/Ilboudo, d’échanger avec les faitières du tourisme, les hôteliers, les restaurateurs et opérateurs de voyage sur leur rôle et obligations dans la lutte contre le blanchiment des capitaux.

Pour Mme Ouedraogo, la rencontre du mardi 11 juin 2024, visait également à vulgariser le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme auprès des acteurs du tourisme et de l’hôtellerie.

Cela, dans le but de mettre en place des dispositifs capables d’endiguer le blanchiment de capitaux afin d’étouffer les sources de financement du terrorisme qui gangrène la sous-région, a-t-elle indiqué.
Selon Kadré Sawadogo, directeur de la réglementation et du contrôle, 14 obligations régissent la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Il s’agit, entre autres, de l’obligation de vigilance et de contrôle, la conservation de la documentation et la déclaration sur les comportements suspects à la cellule nationale d’informations financières.
Pour M. Sawadogo, les assujettis sont de deux ordres à savoir ceux du secteur financier et ceux du secteur non-financier dont les hôteliers, les restaurateurs, les agences de voyage.

« Chacun d’eux se doit de travailler afin d’éviter que sa plateforme soit utilisée à des fins de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme», a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata

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