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La SOGOB entend vulgariser la législation burkinabè sur l’interruption sécurisée de la grossesse

La SOGOB entend vulgariser la législation burkinabè sur l’interruption sécurisée de la grossesse

Ziniaré, 12 juin. 2024 (AIB)- La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) organise du 12 au 14 juin, à Ziniaré, un atelier pour mieux faire connaître la législation burkinabè sur l’interruption sécurisée de la grossesse et éviter les issues dramatiques des avortements provoqués clandestins.

« La législation sur l’interruption sécurisée de grossesse est méconnue par certains acteurs de la santé. Beaucoup de personnes victimes ne sont pas également au courant de cette loi » déclare Pr Charlemagne Ouédraogo, Président de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB).

Pour lui, la législation en vigueur au Burkina Faso qui autorise l’interruption sécurisée de grossesse n’est pas assez connue par les différents acteurs du domaine.

M. Ouédraogo s’exprimait mercredi, à Ziniaré, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina sur l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi (ISG/SL) en partenariat avec la Fédération internationale de gynécologie obstétrique (FIGO).

Cet atelier réunit durant 72 heures, les Ordres professionnels en santé et les Sociétés savantes en médecine et pharmacie afin de clarifier certaines valeurs.

« Une loi autorise l’interruption sécurisée de grossesse selon certaines conditions. Lorsque la femme est victime d’un viol, les cas d’inceste, lorsque nous sommes dans une situation ou la poursuite de la grossesse mettra en péril la vie de la mère et lorsque nous sommes en face d’une malformation incompatible avec la vie » explique Pr Charlemagne Ouédraogo.

L’issue de cette session permettra la diffusion des dispositions de la législation burkinabè sur les droits en santé sexuelle et reproductifs.

« La SOGOB s’est engagée auprès du ministère de la Santé pour faire en sorte que l’ensemble des acteurs puissent être informés afin que les personnes victimes puissent profiter de cette loi que le Burkina Faso met à leur disposition afin d’éviter les issues dramatiques des avortements provoqués clandestins » souligne le Président de la SOGOB.

La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina est une société savante créée en 1992 en vue d’une meilleure participation des gynécologues obstétriciens dans la mise en œuvre de la politique sanitaire en matière de santé maternelle et infantile.

Agence d’information du Burkina

DS/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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