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Bassolma Bazié exhorte les Burkinabè à se protéger l’esprit de « la pollution médiatique occidentale »

Bassolma Bazié exhorte les Burkinabè à se protéger l’esprit de « la pollution médiatique occidentale »

 Ouagadougou, 24 juin 2024(AIB)-Le ministre burkinabè de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a exhorté lundi, ses concitoyens, à ne pas se « polluer l’esprit » avec les médias « toxiques » occidentaux, afin d’éviter « un empoisonnement vrai, un décès subit exact et un enterrement indiscutable ».

« Après cet épisode débordant de preuves nauséabondes, celui qui continuent à en faire des sources d’informations « référentielles », qu’il ne soit plus étonné de s’être inculqué sa dose d’empoisonnement vrai, pour un décès subit exact et d’un enterrement indiscutable ! », a écrit lundi le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, sur sa page Facebook certifiée.

Le ministre fait allusion aux récentes informations publiées par certains médias occidentaux qui assuraient que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aurait pris la fuite le 12 juin 2024 devant des mutins.

Le 20 juin 2024, le chef de l’Etat a indiqué que ce sont des médias-mensonges destinés à semer le chaos et d’empêcher le Burkina d’avancer vers le chemin de la véritable souveraineté.

Pour Bassolma Bazié, il faut éviter « ces sources de pollution médiatique ». « Si certains esprits d’antan, assez embrigadés par un complexe d’infériorité et enfermés dans des concepts du genre : « ça été dit sur RFI, donc c’est vrai! Ça été confirmé sur France 24, donc c’est exact ! C’est TV5 qui l’a montré, donc c’est indiscutable », a-t-il avancé.

Selon le ministre d’Etat, c’est pour préserver « la santé mentale » des populations que les autorités burkinabè ont décidé d’écarter « ces sources toxiques », une allusion aux suspensions qui pèsent sur de nombreux médias occidentaux.

Bassolma Bazié a également conseillé à ses compatriotes de se désabonner de « ces sources d’intoxication » et de ne plus gaspiller leur argent à payer des mégas pour partager « du poison » à leurs contacts et proches.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

NB: Photo d’archive et d’illustration

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