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Burkina : l’Eglise AD de la Zone 1 de Ouagadougou récolte des tonnes de vivre et des vêtements à la clôture du mois de solidarité

Burkina : l’Eglise AD de la Zone 1 de Ouagadougou récolte des tonnes de vivre et des vêtements à la clôture du mois de solidarité

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Burkina : l’Eglise AD de la Zone 1 de Ouagadougou récolte des tonnes de vivre et des vêtements à la clôture du mois de solidarité
Ouagadougou, 3 juil. 2024 (AIB)-L’Eglise des Assemblées de Dieu de la Zone 1 a récolté dimanche à Ouagadougou, des tonnes de vivre et non vivre à l’occasion de la clôture du mois de solidarité, qu’elle célèbre durant le mois de juin depuis 17 ans, pour venir en aide aux personnes démunies, a constaté l’AIB sur place.
L’Eglise a récolté des vivres, des vêtements et bien d’autres objets utilitaires pour venir en aides aux personnes en détresse.
Pour le pasteur de l’Eglise des assemblées de Dieu de la Zone1, Wendyam Philippe Yaméogo, la raison de cette action humanitaire « est que la mission première de l’Église, c’est aider les nécessiteux. C’est partager l’amour de Dieu avec ceux qui sont dans le besoin».

«Notre solidarité est à la mesure de notre foi», a-t-il ajouté, mentionnant que cette solidarité agissante trouve sa source dans La Bible qui parle de l’amour du prochain.
Luc Chapitre 10 à partir du verset 25 conseille les œuvres du bon Samaritain «qui n’était pas lié avec le blessé qui était sur le bord de la route mais en passant il a vu que c’est un homme qui était en détresse», a-t-il précisé.
Dans ce sens, explique-t-il, les dons récoltés par l’Eglise sont distribués aux nécessiteux sans discrimination, aux Chrétiens mais également aux non-chrétiens. Pour lui, seul le critère de personnes vulnérables est éligible aux dons de l’Eglise.

Il s’agit notamment «des veuves, des orphelins, des personnes déplacées internes et également des familles qui n’ont pas à manger, qui ont des difficultés pour payer la scolarité des enfants, qui ont des difficultés pour avoir des vêtements».
Cependant, le pasteur rappelle que cette œuvre est loin d’accompagner le paresseux car, a-t-il ajouté, l’Eglise sait faire la différence entre le nécessiteux et le paresseux.
Organisé depuis 17 ans, la soirée de solidarité est passée successivement de semaine de solidarité à un mois de solidarité.
De son avis, cette longévité tient à la transparence dans la gestion et la distribution des dons récoltés. L’ardeur des contributeurs va croissant et personne au sein de la congrégation ne reste en marge de cette initiative. Tout le monde y participe selon ces moyens, a-t-il rassuré.
«On s’est dit que c’est bon d’ouvrir ( la distribution) pour que les membres participent eux-mêmes directement à aimer, à soutenir, à accompagner ces personnes en difficulté », a-t-il fait savoir.
Pour le Pasteur, cela est un devoir de transparence et de redevabilité vis-à-vis des membres de l’Eglise.
Ouvert depuis le 1er dimanche du mois de juin, la collecte des dons au sein de l’Eglise a pris fin le 30 du même mois. Les dons sont distribués au fur et à mesure qu’ils sont collectés.
Ainsi, une soixantaine de famille a pu déjà bénéficier de don où certaines ont reçu au minimum un sac de vivre plus la somme de 5000 FCFA.
Pour perpétuer cette tradition, tous les membres de l’Eglise y compris les enfants sont invités à cette œuvre salvatrice en apportant ce qu’ils ont, mais participent également aux distributions.
Dans cet élan de solidarité, les fidèles rendent également visite aux nécessiteux, aux malades et aux prisonniers.
« Notre église, est une église holistique. Ce qui veut dire qu’elle s’occupe non seulement du corps, de l’âme et de l’esprit », fait savoir le retraité Laurent Dieudonné Abga.
M. Abga a apporté sa contribution pour « montrer l’amour de l’église pour l’humanité. Parce que Jésus a dit que si vous faites du bien à un prochain, c’est à moi que vous le faites ».
Pour lui, l’amour du prochain est plus fort que sa condition de retraité car donner est un devoir «naturel» pour le chrétien et cela participe de l’accomplissement de la volonté du Seigneur.
«Dieu nous a fait grâce. On a de quoi manger, de quoi se vêtir. Donc, c’est pouvoir partager cette grâce-là avec ceux qui sont dans le besoin», indique la donatrice madame kaboré Diane
Pour elle, «n’attendons pas d’être riche pour donner. Avec le peu qu’on a, donnons un peu de ce qu’on a et ensemble, nous sommes forts».
Chaque année, l’Eglise distribue entre 1000 et 1200 sacs de maïs et de riz dans l’église.
Agence d’information du Burkina
DNK/AS/ATA

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