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Burkina : Des Burkinabè donnent leurs sentiments après les échanges avec le président
Ouagadougou, 12 juillet 2024 (AIB) – Des participants à la rencontre d’échange entre le Président du Faso, le capitaine Traoré et les forces vives de la Nation ont donné leurs impressions sur le message du président du Faso.
Pour la représentante des étudiants, Afiza Samira Sankara doctorante en médecine à l’Université Joseph Ki Zerbo, les réponses du président Traoré sont satisfaites.
A en croire la représentante des étudiants, les doléances des étudiants se rapportent à l’amélioration des conditions de vie et de travail. Il s’agit notamment de l’insuffisance des infrastructures. De son avis, au niveau des amphithéâtres, les places sont en deçà des attentes. Elle a également souhaité le respect du choix des étudiants dans leur orientation à l’Université.
Samira Sankara
Pour Afiza Samira Sankara, la guerre va aussi se gagner dans la formation de la jeunesse. « Il faut vraiment une jeunesse qui soit bien formée pour pouvoir assurer l’avenir». De son avis, le chef de l’Etat est à l’écoute de sa jeunesse.
Amadou Guiré, est au secrétariat de la Coordination nationale de l’association de la veille citoyenne du Burkina (CNAVC).
Pour lui, le président a montré aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale que le Burkina Faso est sur la voie de la reconquête de sa souveraineté et de la restauration de sa dignité.
Selon M. Guiré, le message du président est rassurant, « et comme d’habitude, c’est quelqu’un qui a été très direct, franc et sincère avec son peuple. C’est la raison fondamentale pour laquelle nous sommes extrêmement engagés à ses côtés ».
Les doléances du CNAVC ont porté sur le processus de l’industrialisation du pays et l’accélération de la reconquête du territoire national, a affirmé Amadou Guiré.
« Nous tenons à réaffirmer notre engagement aux côtés du capitaine Ibrahim Traoré, parce qu’il répond aux aspirations profondes et réelles du peuple burkinabè ».
Le message du chef de l’Etat a rencontré également l’assentiment du président de l’association « Burkina Rempart », membre de la veille citoyenne, Omar Michel Kopia.
Omar Michel Kopia
Le président de l’association dit adhérer à la volonté du chef de l’Etat de former les membres de la veille citoyenne. M. Kopia s’est engagé en tant que « doyen », à sensibiliser afin de recadrer et bannir certains actes d’incivisme au sein de la veille citoyenne.
« Nous avons demandé un soutien en termes d’autonomisation des femmes, de formations, du matériel, de la matière première, pour que les femmes puissent vraiment mener à bien leurs activités », a indiqué la représentante des femmes, Pascaline Ouédraogo.
Pour Mme Ouédraogo, l’éducation, la santé et l’hygiène sont des préoccupations pour les femmes. Pour elle, la résolution de ces contraintes permettra aux femmes de se libérer afin de se consacrer à d’autres occupations.
Pour l’avocat, Me Gilbert Ouédraogo, il s’agit d’un discours « cohérent, qui a indiqué la voie à suivre ».
Me Gilbert Ouédraogo
« Si je devais dire ce que j’ai retenu en une phrase : nous n’avons pas le choix, nous devons nous battre pour libérer notre patrie. Et nous devons travailler à asseoir une véritable cohésion et une base solide pour la souveraineté de notre pays», a résumé Me Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
DNK/AS/ATA