Burkina : La Poste sollicite l’accompagnement des hommes de presse pour la vulgarisation de leurs produits
A l’horizon 2026, La Poste du Burkina Faso entend être leader de la chaîne logistique postale et des services financiers de proximité, mais aussi, créatrice de valeurs pour le client et la nation à l’ère du numérique. Pour cela, l’institution dirigée par Ibrahim Saba veut savoir compter sur la presse nationale, afin de porter haut ses différentes actions entreprises au profit des Burkinabè. C’est du moins ce qui est ressorti des échanges voulues par le directeur général de La Poste Burkina ce jeudi 18 juillet 2024, autour d’un déjeuner de presse.
L’insécurité a touché tous les secteurs de la vie au Burkina Faso. Au niveau de La Poste, une vingtaine d’agences ont dû fermer. Et pour s’adapter au contexte, plusieurs stratégies s’appuyant sur la force du numérique ont été développées, non seulement pour réemployer les personnes qui officiaient dans ces agences, mais aussi, pour poursuivre l’objectif premier qui est la satisfaction du client.
« Nous avons saisi cela pour développer les services à valeur ajoutée et nous positionner comme le livreur au dernier kilomètre. Il faut aussi savoir que le numérique ne dématérialise pas tout. Il faut, à la fin, livrer quelque chose. Et pour livrer cette chose, la poste du Burkina Faso joue un grand rôle, tout en utilisant aujourd’hui, le numérique pour améliorer nos processus, et toucher beaucoup plus de populations », a laissé entendre le directeur général de La Poste Burkina Faso, Ibrahim Saba.
Ainsi, le développement des plateformes numériques, le positionnement sur le E-commerce, la mise en place de FasoRanana qui permet de commander et de se faire livrer un article à domicile, de E-Doc qui permet d’établir des actes de naissance et de les faire livrer, et le développement du mobile banking pour faire un dépôt ou un retrait, sont autant d’innovations de La Poste Burkina Faso, pour satisfaire sa clientèle.
Et en rencontrant la presse ce mercredi 18 juillet 2024, Ibrahim Saba a voulu qu’elle accompagne toujours son institution à toucher beaucoup plus de Burkinabè car dit-il : « on a fait de la résilience et on est en train de faire de l’extraordinaire. » Jadis intermédiaire entre l’Etat et les administrés pour la livraison de certains actes administratifs tels que les casiers judiciaires, La Poste Burkina Faso a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’Etat afin que cette activité puisse reprendre son cours.
Erwan Compaoré
Lefaso.net