Burkina-Calendrier-Kamit-Valeur
Religion : En cette nouvelle année 6261, les Kamites appellent à un retour aux sources et valeurs africaines
Ouagadougou, 19 juillet 2024 ou 1er Djehouty 6261 (AIB)-Le cadre Deux Heures pour nous, Deux Heures pour Kamita, à travers son coordonnateur national, Bayala Imotep, a invité, vendredi, les peuples africains à ressourcer et à revisiter l’histoire de la civilisation africaine.
Ce vendredi 19 juillet, correspond au premier jour de l’année 6261 du calendrier africain Kamit, qui selon, Imotep Bayala, est une invention des ancêtres du continent noir.
Pour l’occasion, lors de la clôture de la 9e édition des universités Sankoré, le coordonnateur national, M.Bayala a invité les africains à s’approprier ce calendriers.
Pour lui, faut se doter de ses propres repères de temps pour la construction de l’Etat nation en Afrique.
A l’image du calendrier chinois, vieux de 4722 ans, de celui des éthiopiens, âgé de 2016 ans et du calendrier musulman, 1446 ans, tous centrés sur les cultures de leur peuple, avec le calendrier kamit, les africains doivent avoir leur propre identité culturelle, a-t-il, soutenu.
Si les autres existent avec leurs identités singulières dans l’universel, pourquoi le noir doit-il se déshabiller de la sienne pour se moderniser?, s’interroger Imotep Bayala.
Sur sa préoccupation, le ministre d’Etat, ministre en charge de la communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, dira qu’il revient aux africains de construire de nouveaux paradigmes de réflexion et d’organisation à travers des choix de gouvernance qui tiennent compte des valeurs et des ambitions de développement endogène.
Selon le ministre, l’Afrique en tant berceau d’humanité à toutes les possibilités de se réinventer et de reprendre sa place d’antan. Mais cela passe par la connaissance de soi et de ce que devancés ont apporté au reste de l’humanité.
Pour cela, Jean Emmanuel Ouédraogo a appelé à la réinvention générale de la société africaine, notamment l’agriculture, l’éducation, la justice et l’économie.
« Nous avons l’obligation et la mission de réinventer une nouvelle société », a-t-il indiqué.
Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a quant à lui, invité les autorités des pays à mener ce combat de refondation sociétale, en dépit de toutes contraintes géopolitiques.
Pour lui, toutes les bonnes réformes au niveau de la société s’opèrent dans la douleur et la souffrance.
Le ministre a, aussi appelé les étudiants à mieux se cultiver pour éviter de tomber dans, ce qu’il qualifie de narratif mensonger qui font ignorer les valeurs culturelles africaines.
Le ministre en charge de l’Éducation nationale, Jacques Sosthène DINGARA, représentant le Premier ministre a souligné l’importance de l’enseignement de l’histoire africaine à la jeunesse. Selon lui, cette démarche est essentielle dans la lutte pour la souveraineté nationale et le développement endogène.
Il a rappelé que l’Afrique a été le berceau de grandes civilisations, et qu’il est crucial de transmettre cet héritage aux générations futures pour les inspirer et les guider dans la construction d’un meilleur avenir.
Agence d’information du Burkina avec DCRP MCCAT
ZO/ata
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