Le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques chargé des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, a lancé officiellement, le lundi 22 juillet 2024, à Manga, dans la région du Centre-sud, la phase II du Projet d’Appui au Développement durable de l’Apiculture au Burkina (PADDA/BF) phase II.
A la suite du projet pilote d’assistance technique dénommé « Développement de l’apiculture pour la sécurité alimentaire dans les provinces de la Gnagna, la Komandjari, la Tapoa, le Kénédougou, la Léraba et le Poni phase I », le gouvernement vient d’acter la continuité de l’initiative à travers le démarrage effectif du Projet d’Appui au Développement durable de l’Apiculture au Burkina (PADDA/BF) phase II.
C’est le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques chargé des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, qui a lancé officiellement ledit projet, le lundi 22 juillet 2024, à Manga. Il a expliqué, que le PADDA/BF phase II vise en, deux (2) ans, entre autres, le renforcement des capacités techniques et matériels des apiculteurs et des transformateurs de miel ainsi que des agents du ministère en charge des Ressources animales.
Le ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, a lancé officiellement le projet PADDA/BF phase II -©Faso7
Selon le ministre délégué, l’avènement du projet sera ainsi bénéfique pour la résolution des difficultés rencontrées par la filière miel qui contribue à près de 3 milliards de F CFA dans l’économie nationale et occupe plus de 16 000 acteurs, dont 28 % de femmes à travers le pays, d’après les données du recensement de 2018.
Au titre des difficultés du secteur, docteur Amadou Dicko a noté que la majorité des acteurs, soit 82 %, utilisent encore des méthodes traditionnelles par rapport aux ruches modernes qui représentent 18 %.
« Une grande partie des apiculteurs manque de formation formelle », a-t-il également déploré avant de souligner que l’ambition, à travers le PADDA/BF phase II à terme, est de résorber ces différentes lacunes.
Le coordonnateur du PAADA/BF phase II, Marcel Da, a précisé qu’outre le renforcement des capacités de 1000 acteurs de la filière miel, dont 900 producteurs et 100 techniciens du réseau d’encadrement du MARAH, le projet envisage d’accompagner la réhabilitation des mielleries et la construction de cinq (5) nouvelles mielleries portant leur total à 21 au niveau national.
Le coordonnateur du PAADA/BF phase II, Marcel Da, a annoncé, entre autres, la construction de cinq nouvelles mielleries -©Faso7
Pour le président de l’interprofession miel, Désiré Marie Yaméogo, cette vision du projet PADDA/BF phase II est « salutaire » pour les acteurs de la chaîne de production du miel au Burkina Faso. Evoquant particulièrement la modernisation de la filière, la réhabilitation d’anciennes mielleries et la construction de nouvelles mielleries, il a souligné que ces actions répondent aux attentes actuelles des acteurs de la filière. « C’est un apport conséquent pour l’amélioration des conditions de travail des acteurs », a soutenu le président de l’interprofession miel.
Le projet PADDA/BF phase II, a indiqué son coordonnateur Marcel Da, est financé à hauteur d’un peu plus d’un milliard de francs CFA, dont 91% par la coopération italienne et 9% par l’Etat burkinabè. Le projet intervient dans douze provinces de sept régions du pays.
le président de l’interprofession miel, Désiré Marie Yaméogo salue la vision du projet -©Faso7
Ce sont la province du Gourma dans la région de l’Est, les provinces du Boulgou et du Kouritenga de la région du Centre-Est, les provinces du Zoundwéogo, du Nahouri et du Bazèga dans la région du Centre-Sud, les provinces du Ziro et de la Sissili dans la région du Centre-Ouest, la province des Balés dans la région de la Boucle du Mouhoun, la province du Ioba et de la Bougouriba dans la région du Sud-Ouest et la province de la Comoé dans la région des Cascades.
A l’occasion du lancement du projet PADDA/BF phase II à Manga, les participants vont se pencher également sur la finalisation de documents opérationnels à savoir le Plan Opérationnel Général (POG) et le Plan Opérationnel Annuel (POA).
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