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Ioba : La province célébre la journée de l’Enfant africain en différé
Dano, (AIB) – La région du Sud-ouest a commémoré la journée de l’Enfant Africain le 19 juin 2024 à Dano sous la présidence de la haut-commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé.
C’est la commune de Dano qui a abrité la célébration en différé de la 34e journée de l’Enfant africain (JEA) dans la région du Sud-ouest.
La JEA a été commémorée cette année sous le thème national : « Problématique de la protection et de la promotion des droits de la famille et de l’enfant dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire ».
La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des services en charge de la famille, de Plan International antenne régionale du sud-ouest / Gaoua et de l’ONG Compassion International.
Des enfants des autres provinces du Sud-ouest à savoir la Bougouriba, le Noumbiel et le Poni étaient présents à cette commémoration.
La cérémonie officielle a été marquée par plusieurs interventions et des prestations d’enfants et d’un artiste musicien.
Une troupe d’enfants des églises évangéliques et celle de l’école primaire catholique Germain Nadal de Dano ont émerveillé le public à travers une pièce de théâtre, de la danse traditionnelle dagara et bwaba et un sketch sur les recommandations divines pour le bien-être de l’enfant.
Le président provincial du parlement des enfants du Ioba, Serges Ayoro, a salué l’effort des parents dans l’éducation de leurs progénitures. Néanmoins, il a souligné que les enfants ont encore plus besoin de l’accompagnement des parents dans une situation de crises sécuritaire et humanitaire.
Pour lui, les enfants doivent également respecter leur devoir.
Cela se traduit, entre autres, par l’obéissance et l’obtention de bons résultats scolaires pour être la fierté de la nation entière.
M. Ayoro a invité les autorités provinciales à dynamiser le parlement des enfants.
Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Dano, Denis Zanré, a relevé que la famille est confrontée de nos jours à d’énormes défis aggravés par un contexte sécuritaire et humanitaire difficile. C’est pourquoi, il encourage les parents à plus d’ardeur et de résilience dans l’encadrement de leurs enfants à travers l’approche de la parenté positive.
Selon lui, cette démarche permet d’avoir une relation de confiance et un modèle d’exemplarité envers les enfants.
Pour le directeur de Plan International antenne régionale du sud-ouest / Gaoua, Clément Méda, le gouvernement du Burkina Faso travaille à assurer une éducation de qualité et inclusive pour tous les enfants du pays même en situation d’urgence. M. Méda soutient que c’est une opportunité de se réunir avec tous les acteurs pour réviser toutes les actions réalisées afin de permettre aux enfants de jouir de leurs droits. Il a relevé que depuis cinq ans, Plan International œuvre avec les services en charge de l’action humanitaire à renforcer les systèmes nationaux et les mécanismes communautaires de protection et de promotion des droits de l’enfant dans la région du Sud-ouest.
Quant au représentant de l’ONG Compassion Internationale, Lassina Toé, a indiqué que la vision de cette organisation est la protection de l’enfant.
« Chaque enfant doit être connu, aimé et protégé », tel est l’objectif premier de l’ONG Compassion selon M. Toé.
Compassion Internationale cherche à amener les enfants à être des adultes responsables pour la nation.
C’est pourquoi, l’ONG soutient une éducation qui impacte des vies afin d’instaurer un véritable changement à la base avec les enfants, a-t-il ajouté.
La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, a dit que dans la région du Sud-ouest, le thème retenu pour la commémoration de la journée de l’enfant est : « la parentalité positive comme levier de protection des enfants contre les violences dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire ».
Ce thème interpelle l’ensemble des parents sur leur rôle majeur dans la protection de leurs enfants, a-t-elle souligné. Cela nécessite d’eux, l’adoption d’une approche bienveillante basée sur l’intérêt supérieur de l’enfant, a ajouté Bernadette Adenyo.
Elle a relevé que ce titre parental met l’accent sur l’empathie, l’affection, l’estime de soi et la non-violence.
La première responsable du Ioba stipule qu’il est donc nécessaire d’assainir davantage la relation parent – enfant et cela à travers une bonne communication et un environnement harmonieux.
Elle a remercié Plan International Bureau de Gaoua, l’ONG Compassion Internationale, les directions de l’action humanitaire, de la solidarité, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille pour leurs contributions à la tenue de cette cérémonie.
Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata
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