Burkina-Sécurité-Ouagadougou-Sentiment
Le ministre congolais des Transports, Honoré Sayi, surpris et satisfait de la situation sécuritaire de Ouagadougou
Ouagadougou, 26 juill. 2024 (AIB) – Présent à Ouagadougou dans le cadre d’une rencontre des ministres des Transports des Etats membres de l’ASECNA, le ministre congolais, Honoré Sayi, a exprimé ce vendredi à Ouagadougou, sa surprise et sa satisfaction de la sécurité qui règne dans la capitale Burkinabè.
«Il n’y a pas de couvre-feu, il n’y a pas de militaires dans la rue n’importe comment. Il fait beau vivre ici», a déclaré le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchante, Honoré Sayi.
«Nous l’avons constaté nous-mêmes. Surtout que nous avons été un peu partout dans la ville. Et donc, un pays que l’on veut présenter comme étant non fréquentable mais qui est plutôt fréquenté, dément tous les oiseaux de mauvais augure», a-t-il ajouté.
M. Sayi s’est exprimé au sortir d’une audience accordée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à la délégation de la 73e session du Comité ministériel du secteur des Transports au sein des États membres de l’ASECNA.
La capitale Burkinabè a déjà été victime de plusieurs attaques terroristes perpétrées entre autres contre l’Etat-Major général des forces armées, Spendid Hôtel, l’ambassade de la France ou encore contre le Restaurant Istanbul.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, du renforcement des forces armées militaires et paramilitaires appuyées par des volontaires pour la défense de la patrie et l’acquisition d’équipements de guerre, l’insécurité à nettement reculé dans toutes les régions du pays.
Si le Burkina Faso reste victime d’attaques terroristes, la plupart des grandes villes et des villes secondaires ont retrouvé leur calme d’avant et plus de 774 000 personnes déplacées ont été réinstallées dans des zones reconquises.
L’amélioration de la situation sécuritaire permet depuis aux Pays des Hommes intègres d’organiser toutes les grandes manifestations comme la SNC et le Fespaco tandis que les Ouagalais vivent sans plus de psychose liée au phénomène terroriste.
CK/ata