🔴Paris 2024: Quand l’Afrique valorise sa (riche) tradition vestimentaire
Les téléspectateurs ont découvert vendredi soir une autre facette de la culture africaine lors de l’ouverture des JO. Plusieurs délégations ont paradé dans des tenues traditionnelles confectionnées par des stylistes locaux. Une belle opportunité pour l’Afrique de valoriser sa culture.
La parade des délégations africaines aux JO a mis en lumière, la riche culture de plusieurs pays. Si certains comme le Gabon, la RDC ou la République Centrafricaine ont défilé en survêtement ou costume, d’autres ont mis en lumière le savoir-faire local.
Ainsi, les Burkinabè ont enfilé le Faso Danfani et le chapeau traditionnel de Saponé. Ce pagne signifie beaucoup pour eux. Fait à base de coton tissé, il a été introduit par le père de la révolution, Thomas Sankara. Vieux de 40 ans, il constitue un symbole national et les sportifs représentent aujourd’hui de véritables ambassadeurs pour le Faso Danfani. Ils l’arborent dans presque toutes les cérémonies sportives.
                            Le Cameroun
Les tenues de la délégation camerounaise cachent une riche histoire. Les athlètes ont arboré le Toghu, aux motifs multicolores, accompagné d’un bonnet. C’est un mode vestimentaire originaire de Bamenda.
                           Le Mali
Idem pour le Togo qui a néanmoins apporté une différence. Plutôt que le bonnet, les Eperviers ont préféré le chapeau.
                  La Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire a misé sur le pagne local avec une touche particulière. On y retrouve les trois couleurs, orange- blanc-vert qui renvoient aux couleurs nationales.
                                Le Tchad
Le « Boubou africain », vêtement mixte et large a été mis à l’honneur par les délégations de Guinée, du Mali et du Tchad.
Mais plutôt que le tissu teinté à la main communément appelé bazin, c’est le pagne tissé qui a été choisi par les Maliens et les Guinéens. Le modèle reste le boubou, symbole d’une culture islamique.
                  La Guinée
Les Guinéens se sont quant à eux parés du pagne « forêt sacrée », tenue traditionnelle de la Guinée forestière. Dans cette même catégorie, on peut loger le Nigeria, dont les athlètes étaient vêtus de Buba. Ample et fluide, il caractérise la grâce et la polyvalence dans la culture nigériane.
                    Le Nigeria
La liste est longue. Cette diversité vestimentaire confirme s’il en était encore besoin la riche culture africaine, carrefour de tradition et de modernité. Mais là où les athlètes sont attendus, c’est sur les sites des compétitions. Car les Jeux Olympiques ne sont pas un défilé de mode.
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