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Burkina : Lancement du projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire
Ouagadougou, 27 juil. 2024 (AIB)-L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) a procédé ce samedi matin à Ouagadougou, au lancement du «projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale au sein des acteurs traditionnels, coutumiers et religieux dans les treize régions du Burkina Faso».
«Les traditionnels, les coutumiers et les religieux travaillent déjà quotidiennement sur les concepts de citoyenneté, de civisme, de vivre ensemble, et de cohésion sociale», a affirmé ce samedi le président de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) Issaka Sourwema.
Il a néanmoins précisé que «toute connaissance ayant des limites, nous allons contribuer à travers le projet, à ajouter à leur connaissance ce que les sciences et les techniques modernes ont en matière de compréhension de ces concepts».
La mise en œuvre du projet va également permettre «d’imaginer une synthèse réussie des mécanismes de prévention et de résolution des conflits dans les religions traditionnelles, chez les chrétiens et les musulmans pour obtenir des mécanismes alternatifs», a souligné Issaka Sourwema.
Le «projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale au sein des acteurs traditionnels, coutumiers et religieux dans les treize régions du Burkina Faso» est une sous composante du projet «Espace civique» qui est mis en œuvre par un consortium d’organisations de la société civile dont le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité Genève (DCAF) assure le lead.
Après le lancement intervenu ce samedi, l’ATR/DI prévoit le début de la mise en œuvre du projet pour la semaine prochaine du 1er au 8 août prochain à Bobo-Dioulasso (capitale économique) par l’organisation de deux activités, a informé le président de l’ATR/DI.
Il a indiqué que la première activité sera une session de formation sur le civisme, la citoyenneté, les techniques d’animation et de plaidoyers au profit de 30 membres de l’association venus des 13 régions du pays, afin de les outiller pour la mise en œuvre réussie du projet.
La seconde activité sera le renforcement des capacités des élèves, étudiants et stagiaires de l’université Nazi Boni dans la lutte contre l’extrémisme violent et favoriser la cohésion sociale, a-t-il fait savoir.
Agence d’information du Burkina
WIS/ATA